Déclaration complète à la capa des certifiés

• Dans l’Académie, nous avions réussi l’an dernier, à éliminer les points attribués par les IPR et
  les Chefs d’établissement en démontrant les incohérences des notations. Cette année le Ministère a exigé que l’Académie « rentre dans le rang ». Le barème appliqué attribue donc des bonifications au titre de la valeur professionnelle et des bonifications au titre du mode d’accès dans le 11e échelon. Nous nous sommes fortement opposés à ces critères : nous avons au cours des réunions de concertation réussi, non sans mal, à faire prendre en compte dans le barémage une certaine ancienneté dans le 11é échelon.

• Malgré de très difficiles conditions de préparation pour les commissaires paritaires puisque le calendrier des opérations de l’Intra s’est télescopé cette année avec celui de la Hors classe, nous avons pu consulter les dossiers des ayants droits sur i prof : 9345 promouvables pour un contingent qui reste fixé comme l’an dernier à 408 possibilités de promotions dont il faut déduire les 5% de hors barème (liste du Recteur) correspondant aux avis exceptionnels soit 20 possibilités.
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• En GT puis en CAPA nous avons pied à pied démontré de nouveau les fortes incohérences et iniquités dans les avis et les appréciations portés par les notateurs : distorsions entre la Note pédagogique et la Note administrative d’une part et la valeur professionnelle de l’autre ; avis souvent non argumentés de la part des C/E et/ou des IPR alors que la circulaire rectorale le demandait expressément ; reprise, pour fonder des avis, d’inspections très anciennes (datant des années 90 voire 80 !!) ; utilisation de formules stéréotypées du type « ce professeur remplit ses missions de manière satisfaisante » ce qui se traduisait par un avis « sans opposition » au lieu de « favorable »...

Les avis « sans opposition » qui, de l’engagement même de l’Administration lors des réunions de discussion sur le barème devaient être très marginaux car ils devaient correspondre à des situations de difficultés d’exercice du métier, sont légion tant pour les C/E que pour les IPR. Nous avons pu sur le seul 11e échelon, après examen minutieux et souvent combatif, faire réintégrer en rang utile 53 collègues sur 69 concernés soit l’équivalent de 1/8e du Tableau d’avancement.

• Les retards d’inspection restent très préoccupants et donc préjudiciables pour les collègues dans certaines disciplines (en Lettres modernes par exemple, 60% des collègues au 11e échelon ont la note pédagogique moyenne de l’échelon car leur inspection remonte à plus de 5 ans !!).

• Nous avons dû aussi intervenir avec fermeté pour que les positions de collègues en CLM/CLD ne soient pas pénalisantes et faire corriger les avis voire les appréciations dont certaines portaient atteinte à la dignité des collègues, et donc au final le barémage.
  Il est évident que la gestion personnalisée dont l’Administration nous vante les vertus débouche sur l’arbitraire car l’ensemble des notateurs est loin d’avoir une connaissance précise et juste de chaque collègue.

• C’est pourquoi le SNES non seulement dénonce les nouvelles modalités de Hors classe et revendique des critères transparents et objectifs mais continue d’être porteur d’exigences pour la revalorisation et l’attractivité des carrières avec reconnaissance et valorisation des qualifications.Il reste profondément attaché à la définition d’une Fonction publique de carrière et non d’emploi.Il continuera d’œuvrer pour que le principe d’équité reste le fondement de la gestion des personnels de la fonction publique.
  Bien cordialement
  Les commissaires paritaires certifiés :
  Les commissaires paritaires CPE
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