Les commissaires paritaires du SNES ont déjà participé à trois journées de groupe de travail sur le sujet sans que la situation n’évolue. L’Administration a organisé les groupes de travail de telle manière qu’ils ne puissent sièger de manière valable et efficace : invoquant des contraintes de calendrier, seuls des corps d’inspection d’un nombre réduit de disciplines ont siégé et ceci de façon discontinue. Nos demandes d’information pour aboutir à un examen contradictoire et approfondi des situations individuelles sont restées sans réponse.

Ne pouvant cautionner de tels procédés dilatoires, le SNES a obtenu que la CAPA du 31 mai soit transformé en GT et a engagé une démarche unitaire auprès des autres organisations syndicales pour demander au Recteur de faire respecter les conditions d’un véritable dialogue social.

Avec le nouveau barème imposé par l’Administration, le tableau d’avancement est totalement aux mains des IPR qui ont la possibilité d’accorder un avis très favorable sans expliciter les critères d’attribution de cet avis or les 3/4 des promus le seraient uniquement grâce à ces 30 points décisifs.

Nous avons fourni un énorme travail de consultation des dossiers (près de 10 000) et d’analyse du tableau d’avancement ; cela nous a permis de mettre en évidence les injustices qui découlent de ce nouveau barème. Ainsi, les disparités sont telles que seuls 3,7% des collègues de lettres modernes ont un avis très favorable, 4,4% de ceux de SES mais... 36 % pour les sciences naturelles, 33% pour les sciences physiques... De très nombreux collègues partiraient en retraite sans bénéficier de cette promotion.

Dès le premier groupe de travail, nous avons demandé que les IPR viennent expliquer aux représentants des personnels les critères qu’ils ont retenus et motiver leur choix concernant la distribution des avis ; en vain. Il apparaît qu’aucune harmonisation entre les disciplines n’a été mise en place. De même, les rythmes d’inspection restent très différents d’une discipline à l’autre pénalisant lourdement les collègues qui n’ont pas vu d’inspecteur depuis 10, 15 ou 20 ans.

Nous invitons les collègues à se manifester auprès de leurs IPR pour leur demander ce qui les écarte de l’avis très favorable et à nous envoyer le double de ces courriers.

Consultez régulièrement notre site : nous vous tiendrons informés de l’évolution de ce dossier.