Le SNES-FSU a été reçu en audience par le Recteur de Versailles le 12 octobre, à notre demande, pour évoquer les points suivants :

1) Le mouvement des personnels en Eco-Gestion et plus particulièrement le mouvement sur les postes spécifiques académiques (les SPEA). Lors de la demande d’audience, nous avions déjà dénoncé des pratiques de l’Inspection, notamment pour les affectations en chaires STS. En effet, les avis favorables ou défavorables de l’Inspection d’Eco-Gestion n’ont pas toujours été transparents quant aux critères retenus ,l’Inspection allant même, outre l’avis légitime sur la capacité d’un collègue à enseigner dans tel ou tel BTS, jusqu’à préconiser un lieu non formulé par le collègue et exclusif de tout autre choix .
Nous avons aussi fait remarquer que le vivier de collègues n’était pas assez large pour enseigner en SPEA ce qui faisait qu’un certain nombre de postes spécifiques n’était pas pourvu à l’issue des opérations de l’Intra en juin.
Nous avons aussi demandé au Recteur une vigilance particulière notamment :

• sur l’importance des postes bloqués qui a de fait perturbé la fluidité du mouvement : 18 postes bloqués au mouvement 2005 contre 5 en 2004.
• sur l’étiquetage des postes qui dans un certain nombre de cas ne correspond pas à l’évolution des structures en terme de polarisation
• sur des « réétiquetages » après mouvement : certains collègues affectés à l’intra ont eu la surprise, en se présentant dans leur nouvel établissement, de ne plus avoir de service possible dans leur spécialité. Nous ne comprenons pas que des postes déclarés au CTPA puissent ainsi « changer de spécialité » ou « disparaître » alors que le volant d’HSA reste souvent important.

Le Recteur a reconnu qu’un certain nombre de difficultés s’étaient présentées cette année du fait de la réforme mais qu’il fallait travailler avec « un maximum de transparence ». L’Inspection s’est engagée à fournir, en amont du mouvement, un maximum d’informations aux collègues sur la carte des BTS, via le site de l’académie (nombre de postes vacants ou occupés, profil recherché) et de faire aussi un gros effort de formation pour élargir le vivier.

2) Sur l’avenir des collègues dans le cadre de l’implantation des Terminales STG pour la rentrée 2006. Rappel de la situation : à la rentrée 2004 : disparition de toutes les Premières d’adaptation, rentrée 2005 : fermeture d’une quarantaine de divisions de Premières, rentrée 2006 : Le Recteur envisageait initialement au moment des discussions sur l’adaptation des formations en mars 2005 de fermer 79 Terminales.
De ce fait, rarement le mouvement intra en Economie Gestion a été aussi peu fluide :

• Existence de très nombreuses cartes scolaires (qui ont été replacées pour certaines assez loin géographiquement faute de postes suffisants dans la spécialité) : 5% des affectations en 2004 correspondaient à des mesures de carte ; 14% en 2005)
  - Faible volume de postes chaires en établissement ce qui fait que de nombreux collègues ont été affectés sur ZR (16% des affectations étaient sur une ZR en 2004 /48% en 2005).

Le Recteur nous a donné l’assurance qu’il tiendrait compte « des impératifs de gestion des personnels » et qu’il éviterait « de fabriquer des surnombres » - en clair qu’il éviterait de fermer trop de Terminales... - et qu’il agirait « avec doigté ».

Nous suivrons bien entendu l’évolution de ce dossier et tiendrons les collègues d’Economie-Gestion informés

Sylvie Chardon Jean-François Gay Marie-Damienne Odent