Publication TZR, rentrée 2011-2012
p. 1 Éditorial :	Défendre une mission de service public, améliorer les conditions d’emploi des TZR
p. 2 Stage TZR le jeudi 24 novembre	Programme et modalités d’inscriptions
p. 3 Le Rectorat vous doit de l’argent !	Frais de déplacement et ISSR : comment réclamer votre dû ?
p. 4 et 5 Connaître et faire respecter ses droits	Où puis-je être affecté ? Puis-je refuser une affectation ? Quel service peut m’imposer l’Administration ?...
p. 6 et 7 Du 13 au 20 octobre comment voter	Les modalités du vote électronique
p. 8 Affectations 2011-2012 Une phase d’ajustement sous tension, le retour des vieux démons	Certifiés titulaires devenus lauréats de l’agrégation : un traitement scandaleux !

A cette rentrée, les effets de la politique du Gouvernement visant au démantèlement du service public d’éducation sont bien visibles. Centrée sur en particulier sur la question du remplacement, cette politique se traduit par une dégradation accrue de la situation des TZR et une crise sans précédent du remplacement.

Des conditions d’affectation et d’exercice insupportables

Suppressions de postes massives en lycée et collège (500 postes pour la rentrée 2011 soit plus de 2000 postes depuis 4 ans ), refus de l’Administration de transformer les HSA en heures postes, décision de réserver des supports pour affecter les stagiaires (plus de 40% des postes ont été ainsi soustraits de l’intra 2011) et pour le dispositif ECLAIR, réduction des horaires disciplinaires liée à la mise en place de réformes contestées (lycée)…ont généré une pénurie inédite de supports à l’intra et à la phase d’ajustement.

  Flexibiliser, rentabiliser : les maîtres mots de l’Administration.

La rentabilisation forcenée des TZR par l’Administration ne cesse de s’accentuer (affectations sur plusieurs établissements des disciplines de plus en plus nombreuses, ZR à l’échelle départementale voire académique …).
Alors qu’il contribue par ses choix à renforcer jusqu’à l’insupportable la pénibilité de la mission de remplacement, le Rectorat se dédouane bien souvent de ses obligations réglementaires (paiement des ISSR ou des frais de déplacement).
Cette pénibilité se conjugue aux effets dévastateurs des attaques contre le sens et l’exercice du métier qui frappent tous les personnels (mise en place de réformes contestées, multiplication des taches, programmes infaisables…).

 La crise du remplacement délibérément organisée et amplifiée

- au niveau national : la politique ministérielle vise à diminuer les recrutements de titulaires (baisse de nombre de fonctionnaires : baisse des postes aux concours ;)

- au niveau rectoral : le Recteur, depuis plus de 3 ans, lamine les moyens budgétaires académiques de remplacement.
Ces orientations aboutissent à une baisse sensible du nombre de TZR dans l’académie alors que les besoins en remplacement restent élevés.

Faute d’un vivier suffisant, le Rectorat n’est plus en mesure de les satisfaire, d’autant que dès septembre la très grande majorité des TZR est affectée à l’année.

Le SNES combat résolument cette politique : il défend sans relâche la conception du remplacement comme besoin permanent du service public devant être, comme tel, assurée par des personnels titulaires recrutés en nombre suffisant, qualifiés et formés.

C’est au nom de cette conception que le SNES et ses élus majoritaires dans les commissions paritaires informent et mobilisent les TZR afin de défendre pied à pied en face de l’Administration leurs droits individuels et collectifs.

C’est au nom de cette même conception que ses représentants dans les Comités techniques s’opposent aux orientations de la politique ministérielle et rectorale.

Les élections professionnelles qui vont se dérouler du 13 au 20 octobre prochains vont vous permettre de choisir vos représentants.
Ce choix est capital.

En votant SNES (CP) et FSU (CT), vous réaffirmerez votre confiance dans les élus du SNES et dans les revendications qu’ils ne cessent de porter :

• Pour les personnels de remplacement et la reconnaissance de leur mission de service public.
• Pour la revalorisation de nos métiers, de nos conditions de travail et de salaires
• Pour l’exigence d’autres réformes du système éducatif
• Pour un service public d’éducation, véritable priorité nationale