Deux dates à retenir :

• réunion à la section académique à Arcueil sur les conditions de rentrée 2010, les droits et obligations des TZR et la question du remplacement qui va être au coeur de l’actualité :

Le mercredi 6 octobre de 14 h 30 à 17 h

• stage de formation syndicale le jeudi 18 novembre à Arcueil : programme, modalités d’inscription en ligne ici :

Autorisation d’absence à déposer impérativement avant le 18 octobre auprès du C/E

 En ligne :

• publication spéciale TZR : rentrée 2010

• Des droits essentiels à faire respecter

 Le remplacement, cible privilégiée du gouvernement

La politique de démantèlement du service public d’Education menée par un Gouvernement qui érige en dogme le désengagement budgétaire et idéologique de l’Etat, fait des questions du remplacement et de la formation ses cibles privilégiées.

La politique de destruction des emplois publics (300 postes en lycée et collège dans l’académie à la rentrée 2010), le refus de transformer les heures supplémentaires en heures postes et la décision de réserver des supports pour les stagiaires et pour le dispositif CLAIR ont généré une pénurie sans précédent de supports lors des affectations de l’intra comme de la phase d’ajustement. Les conséquences sur les conditions d’affectation et d’exercice des personnels sont désastreuses : encore plus de néo titulaires affectés à l’intra sur ZR que par le passé, affectations de TZR hors préférences et même hors zone dès juillet, sur plusieurs établissements avec souvent des appariements scandaleux en terme de transports … Déni des garanties individuelles et collectives des TZR et flexibilité, sont plus que jamais les axes de la politique rectorale en matière de gestion des personnels de remplacement.

La suppression de moyens budgétaires affectés au remplacement, conjuguée à la réduction des recrutements aux concours, se traduit par une baisse importante du nombre de TZR (rentrée 2010 : -350 TZR dans l’académie), alors que les besoins en remplacement restent élevés.
D’ores et déjà, le vivier de TZR est épuisé dans de nombreuses disciplines. Les TZR disponibles ont été affectés à l’année et le Rectorat n’est plus en mesure d’assurer les remplacements, ce qui est pourtant une mission pérenne du service public d’éducation qui doit être assurée par des personnels en nombre suffisant, qualifiés et formés.

La place et la nécessité d’une formation, cœur même de nos métiers, sont aussi niées : pour les lauréats concours mis dans des conditions inacceptables de stage, contraints de suivre des journées de formation en plus d’un service à plein temps devant élèves ; pour les néo titulaires (T1et T2), naguère objets de toutes les attentions du Rectorat, du moins en affichage, qui sont désormais eux aussi à plein temps, sans réelle décharge et auxquels le Rectorat propose un plan de formation totalement indigent…

 Une action déterminée pour défendre le service public d’Education et les conditions d’emploi des personnels

Le SNES, avec la FSU, combat résolument sur le fond cette politique ravageuse pour les personnels, les jeunes et pour la place et le rôle du service public d’Education.

C’est pourquoi, dans ce contexte d’offensives brutales et répétées, il appelle, si ce n’est déjà fait, chaque personnel à se syndiquer. Renforcer l’outil syndical est plus que jamais déterminant pour exiger le respect et la revalorisation de nos métiers, défendre et promouvoir le service public d’Education, porter le projet d’une société plus juste et démocratique.

C’est pourquoi, après la journée de grève et de manifestation à laquelle il appelait le 6 septembre, le SNES continue de travailler à la construction d’une initiative forte dans un cadre aussi unitaire que possible sur les questions éducatives (postes, remplacement, formation, réformes..), lors du prochain débat budgétaire.

C’est pourquoi, avec la FSU, il appelle aussi tous les personnels à se mobiliser dans les actions de grève et de manifestation dans le cadre de l’Interprofessionnel (retraites, emplois, salaires), car ce qui est en jeu est bien la conception d’une société plus juste et plus solidaire