Beaucoup de jeunes enseignants étaient présents, qui ont spontanément entonné des slogans et des chansons pour réclamer les moyens de faire dignement leur travail.

Une délégation intersyndicale (SNES, FSU, CGT, FO, SE-UNSA) - à laquelle se sont joints un représentant du bureau départemental de la FCPE et une collègue du lycée Simone de Beauvoir - a été reçue par l’Inspectrice d’Académie.

Nous avons rappelé nos exigences :

• défense de l’emploi public par la transformation des HSA en HP (partout où c’est possible).

Nous avons dénoncé le caractère catastrophique des reprises de moyens dans un département comme le Val d’Oise où les résultats sont en-dessous des barres nationales et académiques tandis que le H/E reste le plus bas de France.

L’Inspectrice d’Académie a fini par « lâcher » qu’il fallait dégager des moyens pour créer des sections au titre de l’adaptation des formation (nouvelles filières en lycées) et pour augmenter les budgets de fonctionnement de la Recherche et du Supérieur. On a, en d’autres termes, « déshabillé Paul pour habiller Pierre ou vice-versa ».

Elle n’a pas répondu sur le volume des moyens d’ajustement dont elle dispose, ce que nous lui avons fait remarquer. Avant de sortir, nous lui avons remis les motions que les établissements présents nous avaient confiées ou qui nous avaient été transmises par mail.

A la sortie de l’audience il restait une cinquantaine de personnes à qui nous avons rendu compte.

L’AG à la Maison des syndicats s’est ensuite résumée en une réunion des responsables syndicaux du 95.

L’inspectrice d’académie ne s’attendait pas à une telle pluralité syndicale de la délégation. Celui de ses adjoints qui était présent à l’audience n’est pas intervenu. Il a d’ailleurs quitté la salle avant la fin de la discussion.

Au même moment des rassemblements similaires se tenaient devant les Inspections Académiques dans les trois autres départements de l’Académie de Versailles suivis d’une audience auprès de l’Inspection Académique.