95 : POURSUITE DE L’ACTION CONTRE LA LOI FILLON ET LES DÉCRETS DE ROBIEN

lundi 2 avril 2007
par  Snes S2 Val d’Oise

LYCÉE J.-J. ROUSSEAU, MONTMORENCY

A l’initiative du Snes et des associations de parents, occupation le jeudi 22 mars : parents, élèves et enseignants avec un article dans le parisien le collectif parents, élèves et enseignants se réunit chaque semaine.

Pour la semaine de la rentrée :

  • réunion dans une salle communale avec les parents d’élèves du lycée et des collèges,
  • demande d"entrevue aux candidats aux législatives avec dépôt de pétitions,
  • distribution de tracts au marché avec un cercueil représentant la mort de l’éducation nationale,
  • demande d’entretien à Radio Enghien

LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR, GARGES LES GONESSE

Le lycée a été occupé vendredi 30 au soir.
Jeudi 29 les collègues les élèves et les parents unis ont expliqué les
raisons de leur mécontentement aux journalistes présents. Ils arboraient
pour la circonstance des tee-shirts blancs.

LYCÉE LOUIS ARMAND D’EAUBONNE SITE DE MONTLIGNON (séries générales et
technologiques)

Actions réalisées contre le décret de Robien :

Rétention des notes depuis le 8 février, y compris sur les bulletins du deuxième trimestre ; la direction a refusé de reporter les conseils, qui ont donc été fortement perturbé par le manque de notes, et pour la plupart, l’évaluation individuelle des élèves n’a pas eu lieu. Les parents de la FCPE et une bonne partie des élèves sont compréhensifs.

Des élèves ont accompagné les collègues à la manifestation du 20 mars.

Cependant, afin de ne pas démobiliser les élèves les plus fragiles face au travail, une nouvelle AG a décidé de rétablir les notes sur les copies à partir du 29 mars.

D’autres actions sont envisagées. La suppression du 2° bac blanc est
toujours maintenue.

LYCÉE CHARLES BAUDELAIRE, FOSSE : UN MODÈLE DE LETTRE AUX PARENTS

Madame, Monsieur,

Nous sommes les enseignants et les parents d’élèves du lycée Charles
Baudelaire de Fosses (95). Nous occupons cette nuit notre établissement pour contester la politique actuelle vis-à-vis de l’éducation nationale qui vise à diminuer de manière systématique les moyens pour mener à bien notre mission. Six autres établissements de notre bassin mènent cette même nuit une action identique.

En effet, notre département, le Val d’Oise, est tout particulièrement
touché par la suppression d’heures ne permettant plus d’assurer pour
l’année prochaine la totalité des enseignements obligatoires auxquels
nos élèves ont légalement droit. Ce département est amputé de 3110
heures d’enseignement pour la rentrée 2007. Dans notre établissement, le lycée Charles Baudelaire, les élèves n’auront plus d’aide individualisée (à l’heure où certains candidats à la présidentielle proposent d’assurer des heures de soutien gratuites pour tous les élèves !), d’enseignement artistique (à l’heure où tous les candidats prônent l’épanouissement des jeunes par la culture), d’éducation civique, juridique et sociale en lycée professionnel (à l’heure où l’on en appelle à la citoyenneté et au sens civique de chacun), d’enseignement linguistique (à l’heure de l’Europe).

Par ailleurs, la politique menée actuellement, que vise à
institutionnaliser le décret de M. Gilles de Robien, considère que les professeurs peuvent enseigner indifféremment n’importe quelle discipline au mépris de leurs compétences, et surtout au mépris de la qualité d’enseignement que les élèves sont en droit d’attendre de l’Etat. Dans notre établissement, une certifiée de Lettres-Modernes a été amenée à enseigner de l’Histoire-Géographie en lycée professionnel ; elle n’a reçu aucune formation pour enseigner cette discipline et pour faire face à la spécificité de son public. Pour nos dirigeants, qui ne cessent de répéter que le lycée professionnel doit être revalorisé en France, quelques vagues notions d’histoire semblent suffire...

L’Etat bafoue cyniquement son devoir d’instruction et de formation de la jeunesse. Nous avons besoin de votre soutien dans cette lutte pour
informer et sensibiliser l’opinion publique. Les parents ont le droit de savoir et de s’engager à nos côtés.

LYCÉE JACQUES PRÉVERT DE TAVERNY : L’ACTION SE POURSUIT

Les notes du bac blanc n’ont pas été communiquées à l’administration.
Les conseils de classe des premières et secondes ont été « muets » seuls les professeurs principaux ont présenté très généralement la classe et se sont prononcés sur les cas individuels.
Les autres professeurs, engagés dans cette action, ne se sont pas
exprimés.

Les bulletins de toutes les classes ont été remplis de façon minimaliste et comporte la mention « professeur opposé aux décrets De Robien ».

Les collègues ont refusé de siéger au CA et lu une déclaration expliquant leur position. Ils refusent toute réunion non statutaire.