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Jeudi 25 janvier Stage CPE
mercredi 13 décembre 2006
par  Snes S3

URGENT Jeudi 25 janvier Stage CPE Notre conception du métier

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Edito.

-Vraiment nous exagérons ! Comment osons-nous nous opposer majoritairement à la nouveauté de ce début du XXIème siècle : la note de vie scolaire ! Cette merveille « moderne » (souvenons-nous de la « note de conduite » !) et tendance, censée assainir le climat dans les collèges, n’aurait pas l’agrément de la profession ?

— Les CPE contesteraient donc cette prescription de maintenir l’ordre et de normaliser le comportement des élèves ?
Qui plus est, nous ne réaliserions pas un autre progrès significatif : notre présence au sein du conseil pédagogique ! Incapables de comprendre cette opportunité d’être reconnus au titre de « conseillers techniques du chef d’établissement » et ainsi d’accéder à une nouvelle hiérarchie intermédiaire ?

-Quelle joie d’étrenner un nouveau logiciel (SCONET), après une formation en aval, ouvrant la voie des futurs ETN (espace de travail numérique)-interface permettant aux parents de suivrent la scolarité de leurs enfants (assiduité, notes,..) en temps réel !

-Pourquoi s’étonner de la baisse continue des recrutements (200 postes au seul concours restant : l’externe), renforcée par les sorties du corps des CPE ! Éloignant l’espoir de titularisation caressé par les candidats et les contractuels faisant fonction depuis des années.

-Quel bonheur de noter le nouvel intérêt que nous porte l’Inspection générale ! L’ex-nouveau président du concours, M. Obin, juge les candidats « trop éducatifs » et pas assez « institution » avec une bibliographie évoluant dans ce sens (référence au rapport Thélot), avec aussi la large diffusion d’un texte sans valeur réglementaire, élaboré de plus sans aucune concertation, qui préconise un changement de positionnement du CPE pour le rapprocher de l’équipe de direction.

  • Ces propos ironiques ont seulement pour but de dédramatiser une situation calamiteuse caractérisée par deux tendances : régression sociale et idéologie réactionnaire.

-Face aux choix politiques affectant tous les métiers de l’éducation, les CPE, attachés au métier pour lequel ils ont été recrutés, entendent résister à toute dénaturation. Après des années (circulaire de 82 et décret de 89) pour obtenir la confirmation de leurs « responsabilités éducatives [en] collaboration avec les personnels enseignants », les CPE s’opposeront à l’autoritarisme ministériel remettant en cause leur spécificité. À l’instar de la note de vie scolaire dont le refus s’opère aux côtés des enseignants.

-Notre regard original sur les élèves est un éclairage éducatif complémentaire de l’acte pédagogique, visant à l’épanouissement de l’élève. À ce titre, comment accepter de devenir de simples « conseillers techniques » ou assimiler un jeune en difficulté à un délinquant potentiel à surveiller et à signaler aux autorités comme le préconise le projet de loi sur « la prévention de la délinquance » ?

  • Dans un contexte d’une telle gravité, où les CPE savent ce que leur métier doit au SNES dans la détermination et la construction progressive de leur identité professionnelle, il est nécessaire de renforcer cet outil syndical.
  • Se regrouper pour débattre, défendre nos droits et affirmer notre conception du métier aux côtés des enseignants afin de faire obstacle au démantèlement du Service public d’Education.
    Alors n’hésitez plus, syndiquez vous au SNES pour être ensemble plus efficace !

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