Plan Académique de Formation (PAF) des enseignants

• La formation continue est plus que jamais au regard des évolutions et des nécessités de notre métier un enjeu capital. Dans notre académie, à propos du Plan académique de formation (PAF), trois problèmes récurrents sont à mettre en avant :

1) Une dotation de misère :

• le PAF est la première victime des coupes budgétaires alors que la formation des enseignants est annoncée comme étant un élément central de la politique académique. Le budget pour la formation a été amputé de 30% il y a 3 ans (avec des baisses de 50% dans certaines disciplines).

-Pour l’année en cours 2006/2007, le Rectorat a récupéré 25% des décharges des formateurs. Dans le cadre nouveau des opérations de gestion de la LOLF (Loi organique relative aux lois de finances), la formation risque de servir de variable d’ajustement pour arriver à l’équilibre budgétaire (l’académie est actuellement dans le rouge du point de vue budgétaire).

2) un fonctionnement difficile et opaque :

• avis négatifs de certains chefs d’établissement à l’inscription, sans que leur refus soit réellement motivé (voire même sans que le collègue en soit informé), aucune possibilité de contestation pour les collègues (le SNES et la FSU demandent à ce qu’il y ait un contrôle paritaire possible).

• Un nombre important de stagiaires ne se rend pas à la formation (plus d’un quart) : est-ce lié à l’éloignement des lieux de stage, à des dates inadéquates (changement du jour prévu, fin d’année, proximité des conseils de classe, etc.), à des pressions des chefs d’établissement notamment dans le cadre des remplacements de Robien ?

3) Un PAF étriqué en terme de contenu de formation :

• Faute de budget suffisant, le Rectorat n’arrive pas à attirer les interventions des universitaires. Dans ces conditions, le PAF ne permet pas de répondre suffisamment aux attentes légitimes d’approfondissement disciplinaire exprimées par les enseignants : il reste essentiellement axé sur les attentes de l’Institution.

• A cet égard, le PAF le plus caricatural est celui des Langues Vivantes : stages axés sur les directives ministérielles et rectorales (classes européennes, utilisation du CECRL, nouveaux programmes, articulation entre les degrés et les niveaux) et sur la préparation des enseignants aux nouveaux objectifs ; en revanche peu ou pas de stages centrés sur la discipline à proprement parler (civilisation, littérature, cinéma, linguistique... : théorie et didactique).

Nous souhaitons donc recueillir votre avis sur le plan de formation académique en répondant à l’enquête ci-jointe (sous la forme de questions ouvertes à détailler) .Cela nous permettra d’argumenter avec les services de la DAFPEN et de faire évoluer le PAF dans l’intérêt de tous les collègues.

Merci d’avance

Cordialement

Marie-Damienne ODENT
Jean-François GAY
Michel VIALLE

Répondre soit par mail soit sur papier à renvoyer à SNES section acdémique Versailles, 3 rue Guy Gouyon du verger 94 112 Arcueil Cedex.
A renvoyer si possible au plus vite ( nouvelle rencontre avec la DAFPEN courant janvier.)

Nom/Prénom :

Etablissement :

Discipline (très important) :

Etes-vous néo titulaire ?

1) Quels problèmes avez-vous rencontrés dans l’accès au PAF (modalités d’inscription,, lieux et dates des formations, avis des C/E...) ?

2) Les formations proposées vous semblent-elles suffisantes et satisfaisantes, correspondent-elles à vos attentes disciplinaires ? Sinon, quels objets de formation doivent figurer selon vous au PAF ?

3) Autres problèmes ?