journées pédagogiques reconnues pour le collège Gay Lussac de Colombes

dimanche 8 janvier 2006
par  Snes S2 Hauts de Seine

Le collège Gay Lussac de Colombes est un établissement REP (APV plan Anti-violence) depuis 1998. Cette année-là nous avions fait trois semaines de grève active qui nous avaient valu notre classement, un second CPE et les premières embauches d’emplois-jeunes. La grande cohésion de l’équipe et les nombreux dispositifs mis en place avaient permis de redresser la situation (passage de 45 à 75 % de réussite au brevet, arrêt de la fuite des bons élèves, amélioration notable du comportement des élèves).

Depuis 2003 nous sommes confrontés à une dégradation de la situation. Nous avons à plusieurs reprises alerté l’I.A. du manque de réaction de notre administration et de notre besoin de nous réunir pour réfléchir et proposer des solutions. Cette année, au premier trimestre, c’est par centaines que se comptent les rapports d’incidents graves et d’exclusions de cours !

Avant les vacances de Noël, après l’agression d’un collègue dans sa classe, nous avons à nouveau demandé une journée pédagogique qui fut à nouveau refusée.

A la différence des collègues d’Etampes, nous avons tenu quand même cette journée en libérant les élèves nous-mêmes le jeudi 8 décembre 2005, puisque notre direction refusait de le faire.

Déclarés grévistes, nous avons envoyé le compte-rendu de notre journée de travail à l’Inspection et demandé à rencontrer l’inspecteur. Le SNES alerté par le S1 a contacté l’inspecteur adjoint M Clément et publié un communiqué de presse à la suite duquel nous avons eu plusieurs contacts avec la presse-radio.

Ce vendredi 6 janvier 2006 M Clément, inspecteur-adjoint, est venu discuter avec les collègues (une trentaine de présents de 17h30 à 19h) en présence de notre principale. Il a contesté notre action sur la forme mais pas sur le fond. Il a reconnu le « travail effectué » et dit qu’il n’y aurait pas de retenue sur salaire. Il a approuvé nos objectifs et nous a autorisés à nous réunir « un, deux, trois jours fractionnés d’ici la fin de l’année » pour avancer collectivement, en libérant les élèves.

Philippe Zérathe S1 SNES


Documents joints

comm presse snes 92