Les écrits de la session 2014 ont lieu du 16 au 23 juin, mais diverses épreuves organisées plus ou moins localement ont déjà eu lieu ou sont en cours. La vigilance s’impose.

Comme chaque année en juin, la campagne de dénigrement du baccalauréat ne saurait tarder : trop lourd, trop cher, trop facile, inutile…
Ces « arguments » oublient que plus du quart d’une génération quitte le système éducatif sans le bac, que ce diplôme jugé démodé par certains constitue une référence pour les salaires dans les conventions collectives, qu’il est une protection contre la précarité. Plus encore, en les préparant au baccalauréat, les enseignants forment les citoyens de demain, capables de comprendre le monde, de s’y épanouir et de le transformer.

C’est pourquoi il est nécessaire de garantir à ce diplôme clé une même valeur sur tout le territoire, ouvrant aux mêmes droits en termes de poursuite d’étude et de reconnaissance de
qualification. La multiplication des épreuves locales (langues vivantes, compétences expérimentales, projets...) affaiblit ce caractère national. Elle s’accompagne de pressions sur
les personnels, les hiérarchies cherchant parfois à « gonfler » les notes.

Affaiblissement du caractère national

Ces méthodes ne sont respectueuses ni des personnels, dont le métier et le professionnalisme sont attaqués, ni des candidats, qui en tirent un sentiment d’injustice et d’iniquité. Elles sèment le doute sur la valeur du diplôme. Elles doivent cesser.

Le SNES-FSU appelle la profession à promouvoir le baccalauréat et ses épreuves nationales et terminales. Un tract est à disposition en ligne dans L’espace militant et dans Les actualités syndicales, une affiche est jointe aux numéros de ce magazine envoyés dans les lycées. Un « memento du baccalauréat » rappelant l’ensemble des textes de référence sera disponible sous peu en téléchargement.

Contactez-nous en cas de difficultés, en particulier pour les épreuves locales et pour les nouvelles épreuves des séries STMG et ST2S.

mail : lycee@versailles.snes.edu