Le SNES appelle les sections d’établissement à accueillir syndicalement les stagiaires et les admissibles contractuels et à les inciter à se syndiquer.

Les militants de la section académique et des sections départementales étaient présents le 27 août lors de la pré-rentrée des stagiaires et des admissibles contractuels dans l’académie.

Une réunion ouverte aux stagiaires et aux admissibles contractuels est organisée le mercredi 18 septembre à la section académique d’Arcueil de 14h 30 à 17 h 30.

Des outils indispensables pour l’accueil :

• le mémo du stagiaire
• le livret d’accueil
• le 4 pages contractuels admissibles

  Le point sur la situation des stagiaires et des admissibles contractuels :

Pour faire face à la crise de recrutement et implanter des moyens nouveaux (+ 4200 emplois au niveau national, +400 dans nôtre académie à la rentrée), le Gouvernement et le Ministre de l’Education nationale :

• continuent d’utiliser les stagiaires comme des moyens d’enseignant en reconduisant à nouveau une faible décharge de 3h pour les certifiés et les agrégés, et de 6h pour les enseignants documentalistes et les CPE
• institutionnalisent la précarité en guise d’entrer dans le métier à travers le recrutement anticipé d’admissibles qui exerceront en tant que contractuel sur des services en responsabilité, sans formation préalable et une rémunération au rabais

Le SNES condamne cette logique d’expédients qui laisse perdurer la crise de recrutement et d’attractivité de nos métiers.
Il agit pour la reconstruction d’une véritable formation, la mise en place de pré-recrutements, la revalorisation de nos métiers.

  Vérifiez le respect des conditions d’exercice des stagiaires :

Vigilance sur la décharge, pas d’heures supplémentaires !

Les stagiaires certifiés et les agrégés doivent avoir une décharge effective de 3h soit un service qui ne doit pas dépasser respectivement15h et 12 h. La décharge de stagiaires CPE est de 6h, soit un maximum de service de 29h.

Sont exclus du bénéfice de la décharge les titulaires du corps des certifiés, devenus agrégés stagiaires et les ex-non titulaires, lauréats du concours réservé, ce que le SNES et la FSU dénoncent.

Le service doit être compatible avec la formation et l’apprentissage d’un métier complexe et exigeant

Les stagiaires ne doivent pas être en service partagé sur plusieurs établissements.

Dans la mesure du possible, sauf dans les disciplines à faible quotité horaire par classe, le service des stagiaires ne doit pas comprendre plus de deux niveaux d’enseignement. La hauteur de leur service conjuguée à des réformes contestées qui n’ont cessé de réduire les horaires disciplinaires, rend particulièrement hypocrite cette préconisation ministérielle. Il faut cependant s’assurer que le stagiaire ne soit pas confronté à une multiplication de niveaux alourdissant d’autant une charge de travail déjà considérable au risque de compromettre leur réussite de leur année de stage. L’enseignement en post-bac et en section professionnelle est à proscrire.

Une journée dans leur emploi du temps doit être impérativement libérée pour le suivi de la formation (voir p. 4 du livret d’accueil).

Le tuteur : un collègue volontaire et expérimenté

Le tuteur doit être un enseignant volontaire et expérimenté. Il doit être, si possible, dans le même établissement.

  Vérifiez le respect des conditions d’exercice des admissibles contractuels :

Le contrat doit respecter les choix des admissibles :

Les conditions d’affectation et de service doivent être compatibles avec le suivi de la formation universitaire et la préparation des épreuves d’admission (proximité, accessibilité, aménagement d’emploi du temps…).

Deux modalités étaient et sont possibles :

• si les admissibles sont inscrits en M2, un contrat équivalent à un tiers de service (5 à 7h pour les lauréats enseignants, 12h pour les lauréats documentalistes ou CPE) vous est proposé, rémunéré à hauteur de 854 euros et 94,72 euros supplémentaires en cas de 7ème heure pour les enseignants,
• si les admissibles sont titulaire d’un M2, un contrat dont la quotité de service peut dépasser le tiers de service à leur demande, rémunéré sur la base d’un forfait de 854 euros et de 94,72 euros pour toute heure au-delà de la 6ème heure pour les enseignants et de la 12ème pour les documentalistes et les CPE. Documentalistes et CPE ne peuvent avoir un service qui excède un mi-temps.

Les admissibles ont la possibilité de demander ou de refuser le contrat, voire de démissionner, si les conditions d’emploi ne leur conviennent pas, sans que cela ne remette en cause votre admissibilité.

La section académique a dû intervenir depuis le mois de juillet pour faire réviser des quotités de service qui ne correspondaient pas aux vœux des admissibles ou des affectations trop éloignées. En cas de difficulté, alertez-nous rapidement.

Vigilance sur des dérives possibles à l’intérieur de l’établissement

La quotité de service figurant sur le contrat doit être strictement respectée par votre chef d’établissement.
Celui-ci doit libérer dans l’emploi du temps les mardis et mercredis pour les journées de formation, avec une exception pour les admissibles en EPS dont les journées libérées sont le mardi et le vendredi.

Les admissibles ne recevront pas de véritable formation professionnelle. Celle-ci est réduite à un compagnonnage :

• accompagnement par un tuteur au sein de l’établissement qui n’est pas forcément dans la même discipline, ce que dénonce le SNES, et un tuteur au sein de l’ESPE qui s’est créée dans des conditions chaotiques dans l’académie et sans aucune concertation,
• cinq journées d’accueil du 27 août au 2 septembre qui sont les mêmes que pour les stagiaires (voir p.5 du livret d’accueil).

Les étudiants inscrits en M2 doivent poursuivre leur formation au sein de l’université où ils sont inscrits sans que l’on sache encore comment celles-ci ont pu concilier l’organisation de la formation avec les obligations du service.
La préparation aux oraux du concours, très faible en terme horaire, est programmée le mercredi.