Le 2 décembre prochain,
vous allez élire vos représentants .
C’est un choix important et déterminant
pour l’ensemble des personnels
d’éducation, d’orientation et d’enseignement

Il s’agit de choisir des élus pour un mandat de trois ans qui sauront par leur connaissance concrète du métier, leurs compétences, leur disponibilité et leur indépendance vous représenter efficacement tout au long des actes de gestion qui ponctuent une carrière.

Mais à l’heure où les fondements du paritarisme sont violemment remis en cause (note de service sur le mouvement BO du 6 novembre 08), la profession a plus que jamais besoin d’élus à même d’assurer à la fois défense individuelle et défense de l’intérêt général en combattant l’arbitraire et en exigeant de l’Administration le respect des garanties collectives et l’application de règles de gestion transparentes et équitables.

La politique décidée par le Ministère est largement mise en œuvre au niveau académique et départemental : elle est examinée dans les comités techniques paritaires dont la composition découle du résultat des élections professionnelles.

Forts de cette représentativité qui leur assure une légitimité incontestable, les représentants des personnels, désignés par le SNES et la FSU, y expriment et y défendent les revendications de l’ensemble de la profession sur la politique éducative.

Pour condamner ses choix éducatifs fondés sur le refus de faire de l’Éducation une vraie priorité nationale : suppressions massives de postes, déconcentration accrue, réduction de l’offre de formation, renforcement des inégalités territoriales et de la ghettoïsation des établissements (assouplissement de la carte scolaire, remise en cause des ZEP), attaques multipliées contre nos métiers, nos carrières et nos statuts au moyen de coups de force répétés et de simulacre de dialogue social, refus de toute revalorisation générale pour l’ensemble de la profession…

Pour condamner sa politique de désengagement de l’État qui menace tous les services publics dont le nôtre, revient sur tous les acquis historiques de notre protection sociale (retraites : 41 annuités/ assurance maladie : franchises…) et aggrave les inégalités sociales et les injustices.

C’est faire entendre le refus de ces choix. C’est aussi affirmer l’attachement au service public d’éducation, avancer des propositions pour la relance de la démocratisation qui doit aller de pair avec l’amélioration des conditions de travail de tous les personnels.

C’est confirmer l’adhésion des personnels à un syndicalisme qui allie défense individuelle et collective des personnels, consulte les collègues et sait engager des luttes majoritaires faisant reculer le pouvoir ( décret de Robien sur les heures statutaires, rapport Pochard…). C’est aussi rappeler l’attachement des personnels d’éducation au progrès social.

• Ceux qui soutiennent ouvertement les réformes (déconcentration, retraites, Loi Fillon, réforme « Darcos » des lycées …) et sont prêts à poursuivre dans la voie d’une gestion plus « locale » (extension des pouvoirs des chefs d’établissements) notamment sur l’évaluation au mérite des personnels enseignants.

• Ceux qui sans propositions et sans actions ne souhaitent que le statu quo, auréolé de toutes les vertus.

• Ceux qui ne peuvent dépasser le stade des slogans du fait de leur incapacité concrète à répondre à tous les enjeux sur tous les terrains.

• Ceux qui en revanche, avec le SNES et la FSU, exigent de ce Gouvernement par leur présence quotidienne, leurs initiatives, leurs actions et leurs propositions, une politique radicalement différente où l’État assume l’ensemble de ses missions dans l’intérêt des personnels, des élèves et du service public d’éducation.