poursuite de l’action dans le 92

vendredi 9 février 2007
par  Snes S2 Hauts de Seine

Après le 18 décembre, le 20 janvier, le 8 février, on continue !

Nuit d’occupation mardi 13 février dans les établissements suivants :

Collège Manet Villeneuve La Garenne

Lycée Maurice Genevoix Montrouge

Collège Barbusse Bagneux

Lycée Dumas Saint Cloud

Collège Doucet Nanterre

Lycée Michelet Vanves

Cette soirée sera l’occasion de réunion débats avec les parents, des collègues d’autres établissements de la ville, et même d’autres fonctionnaires du service public.

D’autres établissements ont choisi d’autres formes d’action, toujours le 13 février :

manifestation à Courbevoie,

opération journée morte avec délégation à l’IA pour le collège Galois de Nanterre

Vous aussi, vous pouvez les rejoindre avec une action maison : demande d’audience envoyée à l’IA ce jour là, ...

La FSU 92 a contacté la FCPE 92 et celle -ci a donné son accord pour participer à une réunion intersyndicale vendredi 16 février.

bilan du 8 février : merci de nous donner un état de ce qui se fait chez vous

Lycée Dumas Saint Cloud : 40% de grévistes , AG mardi 6 avec environ 50 profs et une autre AG le jour de la grève environ 60 profs.
décisions d’actions : une réunion d’information et rencontre débat autour de l’école avec les parents d’élèves Mardi 13/02 de 20h à minuit. Arrêt de toutes les tâches facultatives (club maths, coordination, bulletins de mi-trimestre). Pour le CA, on y va et on propose le vote d’une motion ou un texte en déclaration préliminaire avant de partir.

Lycée Maurice Genevoix Montrouge : programme détaillé de leur nuit du 13 février plus bas.

Lycée Pasteur Neuilly : 30% de grévistes tous personnels confondus, boycott du CA avec l’accord des parents

Collège Gay Lussac Colombes : 66% de grévistes

Collège Jean Perrin Nanterre : 27 grévistes sur 36 soit 75%

Collège Jean Jaurès Clichy : 30% de grévistes

Lycée et collège Michelet Vanves : plus de 80 % de grévistes, les profs ont décidé de recevoir les parents au lycée mardi 13 au soir et occupation des locaux toute la nuit si nécessaire et si les forces vives sont là. Les profs coordonnateurs de discipline ont démissionné et une réunion ce soir même pour le projet d’établissement a été boïcoté. Dans la foulée le proviseur nous a dit qu’il ne nous demanderait pas de rattraper la journée de solidarité.

Collège Bartholdi Boulogne : 16 grévistes sur 37 soit 43 %

Collège Manet Villeneuve la Garenne : ils ont défilé avec des tee-shirts maison qui ont eu un succès fou et ont fait envie ! Ils préparent une fiche pratique pour que vous puisiez faire pareil. Merci à eux.

On a déjà des chiffres de suppressions de postes :

Collège Landowski Boulogne : 6 suppressions de postes

Collège Galois Nanterre : 3 ou 4 postes supprimés dont 2 en EPS, un poste de CPE supprimé, 2 classes supprimées, 2 forfaits d’UNSS sur 3 fermés, opération « journée morte » mardi 13 février, avec une délégation à l’Inspection Académique préparée avec les parents d’élèves, avec lesquels est organisée une assemblée, vendredi 9 février à 18 heures au collège.

Appel du SNEP 92 :

Nous appelons tous les collègues à voter CONTRE la DHG.
L’investissement des profs d’EPS dans les débats à propos de la DHG dans les établissements doit montrer la détermination de tous à ne pas laisser faire ! Demain pas un CA sans un refus de la DHG, un vote contre la répartition (de la pénurie) proposée et une proposition de contre projet argumentée !

Nous appelons les collègues au BOYCOTT des actvités sportives du Conseil Général proposés sur le temps scolaire. Devant les attaques sans précédent que le sport scolaire subit sur notre département et confronté à la concurrence directe du "sport scolaire du conseil
général des Hauts de Seine" mis en place et développé sur le temps scolaire, encadré par des Brevets d’état, nous appelons tous les établissements du 92 au BOYCOTT de ces activités. Le sport scolaire doit rester dans les établissements scolaires et être organisé et encadré par les profs d’EPS avec comme axe fédérateur la direction départementale UNSS. Dans le cadre de la loi de décentratlisation, le conseil général doit apporter son aide et son soutien au
développement du sport scolaire et non proposer un produit de substitution et de concurrence.

Nous appelons les coordonateurs de district UNSS à convoquer des réunions de disctrict ce mercredi 14 février avec invitation des collègues des lycées implantés sur le secteur. Tous les districts doivent saisir les élus sur leur situation particulière ! identifier
les établissements touchés par des suppressions de forfaits. Avec le décret, toutes les AS peuvent être touchées, tous les districts du 92 le sont, tout l ’édifice « sport scolaire » va être fragilisé ! nous appelons les districts à rédiger des courriers collectifs signés par tous les collègues EPS à l’attention des chefs d’établissements, des élus, des maires, conseillers généraux, des députés, des sénateurs, des fédérations de parents pour alerter, informer, solliciter leur intervention et leur aide pour que cette dimension du service publique d’éducation que constitue le sport scolaire soit préservée dans TOUS les établissements scolaires. Nous appelons tous les collègues à accompagner ces envois par des mails individuels aux différents représentants. Les modèles de lettres sont disponibles sur
la page d’accueil du SNEP Versailles et les modèles de lettre du LP la Tournelle sont disponibles sur la page des Hauts de Seine.

Le jeudi 15 février TOUS à la Maison du sport français de 10h00 à 13h00 où cinq candidats à la Présidence de la République (SARKOZY, ROYAL, BUFFET, VOYNET, BAYROU) sont invités par le CNOSF à s’exprimer sur 4 thèmes : notamment la reconnaissance du sport comme vecteur éducatif, l’instauration de la notion d’utilité sociale... Jean Lafontan du SNEP sera présent à l’intérieur. Utilisons aussi tous les espaces de discussion et débats des candidats ! et interpellons-les sur la place de l’EPS et du sport scolaire et des profs d’EPS dans l’école. Faisons le max de battage le plus près possible du lieu où
se déroule les conférences.!Tous les médias seront là pour couvrir l’évênement. Les candidats doivent entendre parler de nous. Le SNEP Versailles dépose un préavis pour couvrir ceux qui veulent être en grève et présents.

Lycée Maurice Genevoix Montrouge

Dans le cadre d’actions syndicales départementales, le lycée, comme d’autres établissements du 92 sera occupé pendant la nuit du 13 au 14 février à partir de 18 heures. Le chef d’établissement sera prévenu par nos soins.

Nous agissons ainsi pour :

  • obtenir le retrait du décret De Robien détruisant le statut des professeurs,
  • exiger les moyens budgétaires de fonctionner et une augmentation radicale de notre DHG,
  • refuser la disparition du service public et la paupérisation des personnels,
  • sauver l’Ecole Publique.

La soirée débutera par une réunion sur la situation du lycée et dans l’éducation nationale. Un programme d’actions sera défini.

Localement sont déjà envisagées, le refus de siéger au CA avec les représentants des parents et des élèves, délégation au rectorat le 14 mars(action syndicale départementale) le boycott du bac blanc, l’occupation administrative du lycée, la protection de tous les précaires et TZR du lycée(publicité de la situation, parrainages individuels, la demande au SNES de dépôt d’un préavis de grève permanent qui pourrait servir à tout moment à chaque établissement en lutte, la construction sur la ville...

La soirée se poursuivra de façon conviviale(repas) et certains d’entre nous resteront jusqu’au lendemain.
Un immense drap noir sera déployé sur la façade du lycée avec, en lettres blanches :

  • cette phrase, « Le service public se meurt. »,
  • ce slogan, « Résistance »,
  • la signature « SNES, SNEP Lycée M Genevoix ».

Remarques :

1) Des représentants syndicaux, SNUIPP des écoles de la ville, SNES des collèges de Montrouge, CGT du Lycée professionnel de Montrouge sont invités. Les représentants FCPE du lycée seront également invités.

2) Le SNES 92 centralise les informations sur les occupations(un communiqué de presse sera publié). Nous mêmes disposons d’une liste de contacts Presse.

3) La FSU 92 a été informé de l’ensemble de l’action.

Tract du lycée Paul Lapie de Courbevoie

Les professeurs du lycée Paul Lapie de Courbevoie
avec leurs sections syndicales SNES-FSU, SNFOLC, SGEN-CFDT, SNEP-FSU

s’adressent aux élèves et aux parents d’élèves.

L’AVENIR IMMEDIAT DES ELEVES EN DANGER !

Depuis 2003, 30000 postes de surveillants et 22 000 de professeurs supprimés dans les collèges et les lycées.
Pour la rentrée prochaine 5500 nouvelles suppressions de postes de professeurs.

- Dans un seul but :
Réduire les dépenses de l’Education Nationale

  • Les conséquences ?
    Des classes plus chargées et moins de dédoublements et d’aide aux élèves en difficulté ;
    Moins d’options et de sections ;
    Moins de personnels pour assurer l’encadrement et la sécurité des élèves

Malgré l’opposition de tous les syndicats d’enseignants, le Ministre veut imposer à la rentrée 2007 une réforme du statut des professeurs qui dégraderait la qualité de la formation des élèves.

« Le professeur de français sera-t-il toujours
un vrai professeur de français ?? »

Cette réforme remet en cause ce qui fonde notre statut, le décret de 1950 et permet au ministre de supprimer l’équivalent de 3058 postes. Avant même que ce nouveau décret ne soit signé, le ministre et le recteur l’appliquent, et suppriment des heures d’enseignement pour la prochaine rentrée !

34 heures postes sont ainsi supprimées au lycée Paul Lapie,
soit l’équivalent de 2 postes

Actuellement, un professeur est titulaire d’un diplôme obtenu après 4 ou 5 ans d’étude après le bac dans la matière qu’il enseigne. On peut donc dire qu’un professeur est un spécialiste de sa discipline de recrutement, ou de ses deux disciplines de recrutement pour un professeur de lycée professionnel.
Demain il en serait autrement, si le ministre signait ce nouveau décret comme il a prévu de le faire dans les jours qui viennent.

  • Le ministre veut imposer aux enseignants « la bivalence » :
    Nous sommes professeurs d’histoire-géographie, ou d’anglais, ou d’EPS, et on voudrait nous demander demain d’enseigner le français ? mais nous ne sommes pas compétents pour cela !
    Et les professeurs de physique-chimie ou de sciences de la vie et de la terre enseigneraient les mathématiques ......Il ne sont pas compétents pour cela !
  • Le projet de décret prévoit qu’un enseignant pourra être nommé sur deux ou trois établissements : Comment assurer un enseignement correct en courant entre 2 ou 3 établissements, avec des heures de transport ! Comment pourrons-nous être disponible pour aider les élèves à la fin d’un cours, nous concerter avec les collègues, assister aux conseils de classe, rencontrer les parents !.....
  • Le projet prévoit de diminuer les heures attribuées aux professeurs d’EPS qui assurent les activités sportives le mercredi après midi dans le cadre de l’ UNSS : ce serait remettre en cause la participation de nombreux élèves à des activités sportives au lycée pour la modique somme d’une licence à 20 ou 25 euros l’année ! Il ne resterait plus aux familles qu’à se tourner vers des clubs privés !
  • Le projet prévoit de supprimer les heures « de décharge » de certains professeurs qui enseignent en 1ère ou en terminale et BTS, de supprimer les heures de laboratoires en langues et en sciences, les heures de coordination (EPS, Eco-gestion) pour les professeurs qui en ont la responsabilité. Ces heures sont attribuées actuellement dans certaines conditions pour tenir compte de la charge de travail. La suppression de ces heures entraînerait un surcroît de travail ou une perte de salaire de 7%.
    Les heures attribuées à certains professeurs pour organiser le bac (pour l’éducation physique et sportive ou pour l’épreuve expérimentale de sciences physiques), gérer les commandes de matériel ou s’occuper du parc informatique et du labo de langues (il y a plusieurs centaines d’ordinateurs au lycée) disparaissent pour cause d’économies budgétaires ! Qui va s’occuper de ces tâches indispensables ? Le ministre compte-t-il sur le bénévolat ? Juge-t-il ces missions sans importance ?

Nous n’acceptons pas ce projet qui aggraverait considérablement les conditions de travail des enseignants, mais aussi celles des élèves !

Nous ne pouvons accepter de travailler plus (plus de classes, moins d’heures de travail officiellement reconnues par le ministère) en étant payés moins !
nous avons 18H ou 15H de cours à faire par semaine, mais combien d’heures de préparation, de recherche, de corrections de copies, de réunions, de conseils de classes, etc... : le ministère évalue la durée hebdomadaire moyenne de travail de l’enseignant à 39 h, les syndicats à 44h !
Nous commençons à 1300 euros par mois comme stagiaire (à BAC plus 4 ou plus 5 !), puis 1479 comme titulaire, pour avoir 2500 euros en fin de carrière, 3000 pour les plus chanceux qui ont commencé jeunes ! (un peu plus pour les agrégés). Les primes ? 97,07 euros par mois sur 10 mois.
La rémunération supplémentaire accordée aux enseignants faisant au moins une partie de leur service en classe de première disparaît. Le ministre nie ainsi le travail plus lourd que représentent ces classes, en termes de préparation des cours et de correction des contrôles. Pour les enseignants concernés, cette suppression représente une perte de pouvoir d’achat d’environ 6%, qui vient s’ajouter à la diminution continuelle du pouvoir d’achat des salaires (-20% depuis 1980), qui place les enseignants français parmi les moins bien payés d’Europe

D’autres mesures sont envisagées, permettant de nouvelles suppressions massives de postes :
Baisse de 20% des horaires disciplinaires obligatoires pour tous les élèves
Adaptation des formations aux « profils, aspirations et ambitions des élèves »...en clair une école à deux vitesses donnant une formation différente selon les quartiers !

Tout ceci après l’adoption ces dernières années d’autres mesures de régression :
le socle commun qui abaisse le niveau des savoirs dus à tous les élèves, l’ apprentissage- junior qui ramène l’obligation scolaire de 16 à 14 ans, la réduction programmée du nombre des établissements ZEP.....

Les enseignants, avec toutes leurs organisations syndicales unies au plan national, demandent :

  • le retrait du projet de modifications du décret de 1950
    - l’ouverture de négociations
    - l’augmentation des salaires

Nous sommes à nouveau en
GREVE, JEUDI 8 FEVRIER
avec les fédérations de fonctionnaires et de l’éducation


Documents joints

poursuite de l'action
tract lycée Paul Lapie Courbevoie