COMPTE-RENDU DU CTPD ESSONNE DU 15 NOVEMBRE 2005.

vendredi 25 novembre 2005
par  Snes S2 Essonne

Le CTPD du 15 novembre 2005 fut un CTPD de bilan de rentrée, 1er et second degré. La FSU a lu une longue déclaration sur la situation des banlieues. Nous avons rappelé que la régression scolaire et sociale que vivent ces quartiers depuis des décennies sont en partie à l’origine des violences que nous avons connues dans le département. FO s’est surtout centrée sur le budget. La CFDT s’est alignée sur notre déclaration.

Que dire du bilan « effectifs » ? Alors qu’au CTP de préparation de rentrée de l’année dernière, l’IA annonçait une perte de plus de 900 élèves, nous nous retrouvons avec un constat de hausse de 212 élèves.

La répartition des dotations apporte plusieurs niveaux de réflexion. Les établissements ZEP ne voient aucune progression de leurs moyens (bloqués à 21% des moyens totaux) alors que l’on sait que les résultats n’ont guère été brillants depuis maintenant 5 ans. Mais ceux sont les établissements non-ZEP/REP qui payent le tribut le plus lourd. Nombre de classes de 6e dépassent les 26/27 élèves et certaines d’entre elles dépassent allègrement les 30. Or, nous constatons depuis plusieurs années que les difficultés scolaires se diffusent dans tout le département n’épargnant pas les établissement hors éducation prioritaire.

Enfin, nos prévisions les plus pessimistes sont confirmées. Les 3e découverte professionnelle ne sont financées qu’à hauteur de 2 heures au lieu de 3. Il nous a été répondu que ce dispositif était réaliste puisque d’autres personnels intervenaient dans ces classes/ infirmières, COPSY etc... Nous avions prédit la substitution des personnels, elle est maintenant de fait.

Enfin, un dernier mot sur les CAE (« contrat d’aide à l’embauche »). La section départementale rappelle que lors d’un vote d’embauche au CA de bien rappeler la position du SNES sur cette question ; ils remplacent les CES et les CEC. Voir courrier de S1 N° 2.
540 postes ont été créés. 193 sur des profils administratifs, 222 sur des profils vie scolaire, 24 pour l’aide à l’intégration des handicapés, 101 sur des postes TOS, 37 à destination des écoles primaires. Première remarque, ce dispositif est la « précarisation organisée ». Sur les emplois « administratifs », leurs tâches sont limitées à la reprographie et le classement. Quelle belle perspective d’avenir professionnel ! Nos avons constaté qu’ils avaient quasiment recruté autant d’emplois administratifs que d’emplois vie scolaire. Il est vrai que nous avons suffisamment de personnels pour assurer les permanences, l’aide aux devoirs, les activités périscolaires.