La section académique a saisi le Rectorat de Versailles et le SIEC des conditions de correction de correction et de jury de l’EAF. Celles-ci se traduisent cette année par une intensification de la charge de travail inacceptable et préjudiciable au bon fonctionnement des jurys.

3,5 jours ouvrés seulement sont programmées pour corriger les copies dont le volume ne baisse pas par rapport aux années précédentes, puisqu’il devrait tourner autour de 65/70 copies.

• En effet, la plage de correction de copies est programmée du 21 juin au 6 juillet alors que, durant cette période, du 23 juin au 1er juillet, les correcteurs sont pris par les jurys d’oraux avec 12 à 13 candidats à examiner par jour. Ils ne disposeront donc que 1,5 jours avant les oraux (mardi 21 après-midi et mercredi 22), et de deux jours après (lundi 4 et mardi 5 juillet).
• Les années précédentes, sans que que cela soit satisfaisant non plus, les correcteurs disposaient environ de 2 jours en amont du début des oraux et de 6 à 7 jours en aval de la fin des oraux.

Les conditions qui leur sont ainsi imposées ne sont pas acceptables puisqu’elles reviennent à faire corriger 65 à 70 copies en 3,5 jours ouvrés.

=> La section académique de Versailles du SNES-FSU intervient pour que le SIEC revoie les modalités de correction : soit en élargissant les plages de correction en amont comme en aval ou réduisant la période des oraux et le nombre des candidats à charge de chaque examinateur, soit en baissant le nombre de copies par correcteur.