Plus d’une soixantaine de collègues étaient présents.

Le stage a rappelé que les TZR comme tous les autres titulaires, sont confrontés à la même politique gouvernementale de destruction de l’emploi public ( suppressions massives de postes ), de remise en cause des statuts et de reformatage des métiers, de refus persistant de revalorisation. Néanmoins, les fonctions particulières des TZR , celles d’assurer les remplacements, les placent au coeur des attaques actuelles : la volonté du Ministère d’en finir avec le remplacement comme mission exercée par des titulaires qualifiés en tant que besoin permanent du service public, a pour conséquence la remise en cause de l’existence même des TZR. Par l’imposition d’une rentabilisation maximum et d’une flexibilité accrue, leurs conditions d’affectation et d’exercice ne cessent de se dégrader, leurs qualifications sont souvent bafouées. L’Administration leur dénie bien souvent les mêmes droits et garanties que les autres titulaires .
Le SNES avec les TZR n’a cessé de combzttre ces orientations.

Dans ces conditions, l’importance d’assurer par une mobilisation massive le succès de la grève du 24 novembre a été soulignée.

Un historique de l’évolution de la fonction de remplaçant a permis de mettre en évidence l’importance que le SNES a accordé dès 1973 à la reconnaissance des fonctions de remplacement et aux évolutions du statut des remplaçants de 1981 à nos jours.
L’analyse du décret et de la note de service de 1999 a explicité les droits et devoirs des TZR qui ont exposé leur vécu souvent bien éloigné du respect des textes, et ont pu mesurer l’importance de résister aux tentatives de dénaturation de leur fonction . L’utilité, mais aussi les limites, de l’action juridique pour tous les aspects de la vie professionnelle d’un TZR , l’importance primordiale de l’action collective , le rôle des sections académiques ont été débattus.

L’ISSR et les frais de déplacement, les conditions à remplir et les démarches administratives pour pouvoir en bénéficier, ll’aide des sections académiques dans ce domaine ont été longuement abordés . Un point particulier a été fait sur l’action lancée cette année par le SNES Versailles sur l’obtention des frais de déplacement.

Le stage s’est terminé par une présentation du mouvement déconcentré essentiellement dans sa phase inter , des enjeux essentiels du paritarisme avec réponses aux nombreuses questions individuelles sur le mouvement.

De l’avis de nombreux TZR, la densité et la richesse des débats nécessitent un nouveau stage !

Claudette Valade