Les langues vivantes à l’épreuve du bac :

mercredi 13 février 2013
par  Secteur politique éducative

Les remontées, nombreuses, des établissements concernent majoritairement :

Les conditions de travail :

Préparer les élèves à trois épreuves avec des horaires réduits, et dans un temps annuel amputé parfois de plusieurs mois pour les premières épreuves, suscite évidemment beaucoup de réactions. Il s’y ajoute les effectifs qui rendent infaisables les entraînements indispensables à l’oral. Certain(e)s collègues ont des classes mixtes, où sont regroupées plusieurs séries de voies différentes, avec jusqu’à 5 épreuves à préparer. Avec toutes ces contraintes, comment tenir les programmes ?

Le bac :

 En amont

Disparités et flou : deux mots récurrents concernant les sujets, leur longueur et leur type, leur contenu aussi. Selon les académies, les préconisations ne sont pas les mêmes concernant les (res)sources, et les inspections des différentes LV n’ont pas la même interprétation des textes. Le lien avec les TICE notamment doit être clarifié.

 Conditions

La différence de qualité des équipements audio entre les établissements est pointée. Mais surtout l’absence de reconnaissance du travail effectuée est récurrente : aucune rémunération n’est prévue pour les temps d’élaboration, de concertation et d’harmonisation. Aucune non plus pour le nombre d’heures nécessaires à la passation des épreuves ; et certains chefs d’établissement imposent que les épreuves se déroulent hors des heures de cours. Les heures « gratuites » atteignent un niveau insupportable, surtout si on considère le temps nécessaire en LELE.

 Évaluation

La grille d’évaluation qui « oublie » certaines notes est incompréhensible.

 Principes

L’attachement à un examen national, avec le respect de l’anonymat des candidats et l’absence de pression de l’administration et des familles sur les examinateurs est constamment rappelé. Le principe des épreuves orales est bien accueilli, réclamé même depuis longtemps pour les L, mais les coefficients et le niveau d’exigence mis en rapport avec le nombre d’heures de cours ne concourent pas à la revalorisation annoncée des langues.

Le Snes continue de porter auprès du rectorat les difficultés rencontrées par les collègues et de réaffirmer les valeurs qui sont celles du service public de l’Éducation.