Le 17 mars dernier, une quinzaine d’établissements du Val d’Oise était en grève et rassemblée à la DSDEN pour exiger des moyens supplémentaires en vue de la rentrée prochaine.

Aujourd’hui, et contrairement aux engagements de la DSDEN, aucune réponse n’est apportée aux revendications des collègues. Cela illustre une fois de plus, s’il en était besoin, le mépris d’une hiérarchie de plus en plus déconnectée avec les enjeux actuels.

A partir du 7 avril prochain, ce sont les collèges de Villiers-le-Bel qui seront en grève. Leurs revendications rejoignent celles des établissements déjà en grève le 17 mars :

• Pour un service public d’éducation national de qualité et pour des moyens à la hauteur des enjeux dans l’éducation prioritaire
• Contre toute suppression de postes dans les établissements scolaires
• Contre toute baisse de moyens et d’heures pour la rentrée 2022
• Contre toute fermeture de classes et augmentation des effectifs dans les classes.

La politique éducative menée depuis plusieurs années se caractérise par une attaque en règle de l’éducation prioritaire. Les marges se réduisent augmentant mécaniquement les effectifs par classe. C’est nier la réalité d’une augmentation de la fracture sociale et éducative. La politique à moyens constants ne peut pas être acceptée par les personnels qui viennent de traverser une crise sanitaire inédite et dont les conséquences sont particulièrement importantes pour les classes populaires.

Ces revendications légitimes d’un véritable plan d’urgence pour l’éducation ne peuvent être éludées par le calendrier politique.

C’est pourquoi les organisations syndicales appellent à la grève et à la mobilisation pour le 12 avril prochain. Elles appellent à rejoindre les actions initiées par les collègues de Villiers-le-Bel et de rejoindre le rassemblement organisé à la DSDEN à 14 heures.

Elles appellent à organiser des AG et dans les établissements pour construire le rapport de force capable d’imposer nos revendications.

L’intersyndicale départementale FSU - CGT - FO - SUD