Dans les collèges des Yvelines :

Collège Les Molières (Les Essarts-Le-Roi) :
La répartition de la DHG a été adoptée de justesse lors du CA du jeudi 3 février (8 pour, 8 contre, et 7 abstention). Les représentants des personnels d’éducation et d’enseignement du collège ont présenté une motion qui a été adoptée. Dans cette motion, ils dénoncent des classes prévues à 29-30 sur deux niveaux, la remise en cause de dispositifs visant à aider les élèves de 6ème en difficulté, et l’impossibilité d’ouvrir l’option « Français et culture de l’Antiquité » en 6ème faute de financement accordée dans l’Académie de Versailles. Un complément de dotation de 8 heures est réclamé par les personnels du collège Les Molières. Ces derniers sollicitent également une audience auprès de la DSDEN des Yvelines.

Collège René Descartes (Fontenay-Le-Fleury) :
Au Conseil d’administration du 10 février, les personnels ont présenté une motion commune avec les représentants des parents d’élèves. Ils y dénoncent des classes de 6ème et 3ème à 30 élèves. Les prévisions d’effectifs de 6ème sont en hausse, mais au regard des effectifs actuels en CM2 dans les écoles du secteur, la DSDEN a une nouvelle fois sous-estimé les arrivées au collège René Descartes. Ils réclament donc l’ouverture d’une sixième 6ème ainsi qu’une 3ème supplémentaire, entre autres pour permettre d’inclure dans les classes les élèves de SEGPA et de l’ULIS. La motion dénonce aussi un taux d’heures supplémentaire trop élevé, et questionne l’utilité de l’évaluation du collège dès lors qu’aucun moyen ne sera accordé suite à cette procédure d’évaluation. La motion précise qu’il est indispensable de recruter du personnel médico-social et administratif ainsi que des personnels d’éducation (AESH, AED, et CPE).
La motion a été présentée pour expliquer le vote des élus au CA sur la répartition de la DHG, qui a été refusée très largement (17 « contre » et 4 « pour »).
Lors du second Conseil d’administration, lundi 14 février, la DHG a été à nouveau refusée : 15 « contre », 4 « pour », et aucune abstention.

Collège Paul Eluard (Guyancourt) :
Le lundi 7 février, le Conseil d’administration réuni en distanciel a rejeté la proposition de DHG (50 % de « contre », 30 % de « pour » et 20 % d’abstention). Un nouveau CA a été convoqué le mercredi 10 février pour revoter la répartition de la DHG.
Une motion a été soumise au vote le 7 février par les représentants des personnels d’éducation et d’enseignement et les représentants des parents. Elle a été adoptée par le CA à une large majorité : 81,3% de « pour », aucun vote « contre », et 12,5% d’abstention.
Dans cette motion, les élus au CA dénoncent la perte de 20h postes contrebalancée par une forte hausse des heures supplémentaires (10,2% de la DHG totale). Cette volonté de faire travailler davantage les enseignants doit être mise en parallèle de la hausse des effectifs par classe, ce qui détériore les conditions de travail des personnels, mais aussi les conditions d’apprentissage des élèves alors que les résultats au DNB révèlent des difficultés scolaires croissantes. Deux divisions sont supprimées (en 4ème et en 3ème). Les élus craignent que les prévisions d’effectifs de la DSDEN soient cette année encore sous-estimées, et réclament une dotation complémentaire de 28,5h pour financer l’ouverture d’une classe de 4ème supplémentaire.

Collège La Clef de Saint-Pierre (Elancourt) :
Vendredi 11 février, le Conseil d’administration a voté contre la répartition de la DHG. Sur 17 votants (vote à bulletins secrets), 14 « contre » et 3 « pour ». Un voeu a également été voté et adopté, à 15 « pour » contre 2 abstentions. Dans ce voeu, les représentants des personnels d’éducation et d’enseignement de la liste FSU, mais aussi des élèves, des personnels administratifs et des parents d’élèves (UNAAPE), dénoncent le problème des remplacements de longue durée des personnels ainsi que l’insuffisance de la DHG pour la rentrée prochaine. Parmi les problèmes de remplacement, sont évoquées les situations des effectifs d’assistant.es sociales, de PSY-EN, d’AESH, et en lettres modernes.
Concernant la DHG, le voeu demande un complément de dotation permettant de financer davantage d’accompagnement personnalisé (mathématiques en 3ème, français en 6ème, HG en 3ème), les TP de SVT en 3ème, ainsi que le renforcement des langues vivantes (dédoublements en espagnol en 3ème, maintien de l’anglais spécifique en 4ème).
Lundi 14 février, lors du deuxième CA ; la répartition de la DHG a à nouveau été refusée (11 « contre », 5 « pour », et aucune abstention).
Les élus représentants des personnels et des parents vont demander une audience commune concernant ces deux points d’inquiétude.

Collège Pierre de Coubertin (Chevreuse) :
Lors du premier Conseil d’administration, la répartition de la DHG a été refusée par les membres du CA : 18 « contre », 3 « pour », et 3 abstentions.
Le CA est reconvoqué après les vacances, le 10 mars, pour un nouveau vote, alors que les chef.fes d’établissement sont censé.es remonter les votes dans leur établissement avant les vacances d’hiver.

Collège Pergaud (Maurepas)

La répartition de la DGH a été adoptée de justesse (8 contre, 8pour, 3 abstentions) mais la motion présentée par les élus de la liste SNES-FSU a été adoptée avec 15 votes pour et 4 absentions. Les élus estiment que l’enveloppe ne permet pas de répondre aux exigences d’un service public d’éducation de qualité. Les enseignants dénoncent entre autres classes surchargées (en particulier des classes de sixième à 30 élèves !), et l’impossibilité d’inclure dans de bonnes conditions les élèves à besoins particuliers, l’insuffisance des dédoublements, particulièrement en espagnol, arts plastiques ..., le sous de financement des enseignements complémentaires et de la chorale, la hausse du taux d’heures supplémentaires.
Ils demande l’ouverture d’une classe de 6ème, la création de postes d’AED, d’AESH et une présence plus importante de l’infirmière, de l’assistante sociale de la Psy.EN, une urgence pour améliorer le climat scolaire de l’établissement et répondre à l’augmentation des situations de précarité sociale, économique et de difficultés psychologiques depuis la crise sanitaire.

Dans les lycées des Yvelines :

Lycée Jean Rostand (Mantes-La-Jolie) :
Au Conseil d’administration du lundi 7 février, la proposition de répartition de la DHG a été refusée : 12 « contre » et 10 « pour ».

Lycée Louis Bascan (Rambouillet) :
Un voeu a été présenté jeudi 9 février, au premier Conseil d’administration sur la DHG. Ce voeu, présenté par la liste FSU des personnels d’éducation et d’enseignement. Le texte dénonce l’insuffisance des moyens alors que les élèves, après deux années de perturbations liées au COVID, auraient besoin de conditions d’apprentissage bien meilleures. Les élus réclament un complément de dotation pour fiancer l’ouverture de groupes de spécialité supplémentaires, d’options facultatives technologiques en seconde GT, des dédoublements en sciences en 1ère et terminale GT, etc.
Ce voeu a été adopté à une large majorité : 12 « pour », 4 « contre », et 3 abstention.
La répartition de la DHG a été refusée par le CA (10 « contre », 5 « pour », et 4 abstention). Reconvocation du CA le lendemain, jeudi 10 février, où la DHG est adoptée de justesse : 9 « contre » et 9 « pour » (voix prépondérante du Président du CA).

Lycée Saint Exupéry (Mantes-La-Jolie) :
Le Conseil d’administration a rejeté la proposition de répartition de la DHG à une très large majorité (10 « contre », 3 « pour » et 9 abstention).
Une motion a également été présentée et adoptée (19 « pour » et 3 abstention). Cette motion dénonce l’insuffisance des moyens ne permettant pas de garantir la richesse de l’offre éducative du lycée aux élèves du Mantois, et demande un abondement de moyens compte tenu de l’IPS (indicateur de position sociale) de l’établissement. La motion se conclut par une demande de 36 heures de DHG supplémentaires.
Lors du second CA, vendredi 11 février : 4 « pour » et 16 abstention.
Les élus au CA représentants des personnels et des parents d’élèves prévoient de demander audience à la DSDEN.

Lycée Léonard de Vinci (Saint Germain en Laye)
La répartition de la DGH a été adoptée malgré un vote unanime contre de tous les élus des enseignants, qui dénoncent, entre autres, la perte de la dotation dite ’Lycées Défavorisés’ et la baisse de la DGH avec que les effectifs sont en légère hausse. Aucun moyen supplémentaire n’est prévu pour faire face aux conséquences sur les apprentissage d’une crise sanitaire inédite. Les enseignants demandent un abondement de leur DGH de 22h pour permettre entre autres de dédoubler les cours d’Espagnol et d’Education Morale et Civique, dans un contexte de montée des extrémismes et des communautarismes où l’éducation à la citoyenneté et au vivre ensemble apparaît comme une priorité. Ils demandent également les moyens d’ouvrir une sixième enseignement de spécialité (Anglais et Monde Contemporain) afin que les élèves ne soient pas pénalités par un choix de spécialité restreints en raison de la petite taille de l’établissement.

Lycée Marie Curie (Versailles) :
Si la répartition de la DHG a été adoptée lors du Conseil d’administration du mercredi 16 février, les représentants des parents d’élèves ont pour la première voté « contre », rejoignant ainsi le vote des élus des personnels d’éducation et d’enseignement de la liste « SNES-FSU et sympathisants ». Résultat du vote : 13 « pour » et 7 « contre ».
Une motion présentée par les élus de la liste SNES-FSU soutenue par les élus de la « Liste indépendante » ainsi que par tous les représentants des parents d’élèves a été mise au vote et adoptée.
Dans cette motion, il est rappelé que les baisses successives de DHG années après années ont des conséquences très négatives pour les élèves : suppressions d’options, suppression d’heures d’enseignement à effectif réduit, réduction des heures d’accompagnement personnalisé, et enfin des classes de plus en plus surchargées. Ces effectifs ont notamment pour conséquence l’augmentation du nombre d’élèves et de classes par enseignant, ce qui ne permet plus à ces derniers de consacrer autant de temps à chaque élève. La motion insiste aussi sur le problème de bâti suite à ces hausses d’effectifs. Sur certains créneaux horaires, il n’y a plus aucune salle de disponible. Alors que le lycée Marie Curie devra accueillir une division de plus à la rentrée 2022-2023, le volume de la DHG est sensiblement le même que cette année. Les signataires de la motion demandent donc un complément de dotation permettant de financer le maintien des dédoublements et de l’accompagnement personnalisé, mais également permettre une baisse des effectifs par classe.