Après la loi Blanquer, les réformes du lycée et du baccalauréat, les intentions du gouvernement et du Ministre de l’Éducation nationale sont claires. La réforme de la Fonction Publique applicable dès le 1er janvier 2020, s’annonce également comme une loi destructrice avec la mise en place d’un management autoritaire. Elle prévoit notamment le recours croissant à des personnels contractuels et la création d’une sanction de 3 jours sans traitement, proposée aux Recteurs par les chefs d’établissement.
En matière d’éducation comme de gestion des personnels, l’objectif poursuivi est le même : fragiliser les services publics et le statut de ses agents, mettre en œuvre une conception dévoyée de l’autonomie, générant la mise en concurrence des établissements et l’accroissement des inégalités sociales et scolaires.
Dans ce contexte, le Conseil d’Administration est plus que jamais un outil syndical incontournable dont il faut nous saisir pour défendre notre liberté pédagogique, les initiatives collectives des équipes, le respect des principes du service public et des textes réglementaires définissant des cadres nationaux. Espace démocratique d’échanges et de débats entre les élus des personnels et les représentants des élèves et des parents, le Conseil d’Administration est doté d’un véritable pouvoir de décision qui en fait un instrument efficace de défense des garanties collectives et des statuts face aux dérives managériales de certains chefs d’établissement.

LES STAGES SYNDICAUX, UN DROIT POUR TOUS !

Chaque enseignant dispose d’un capital de 12 jours par an pour congés de formation syndicale avec traitement intégral. Ce droit n’est assorti que d’une seule contrainte : le dépôt auprès du chef d’établissement d’une demande d’autorisation d’absence un mois au moins avant la date prévue du stage.