Le CHSCT-A de l’académie de Versailles s’est tenu le 16 Octobre 2018.
Le rôle de cette instance est de travailler à la prévention des risques professionnels et à veiller à ce que les conditions de travail ou l’organisation du travail n’impacte pas la santé physique et mentale des personnels.
Ce CHSCT de rentrée est traditionnellement consacré au bilan « Santé ,Sécurité au travail » présenté par l’employeur : etude des accidents de travail, ou développement du document unique, nombre de visites médicales chez les médecins de prévention., postes aménagés en cas de problème de santé,...
(plus d’informations sur ce point dans le fichier pdf CR)

La réunion s’est ouverte dans un climat tendu, suite à l’absence de résultats et de volonté de la part de l’employeur. Ce dernier s’était retranché toute l’année 2017/2018 derrière des difficultés de recrutement (pas d’ISST , c’est à dire l’équivalent de l’inspecteur du travail dans la Fonction Publique, ou de Conseiller de Prévention académique) pour refuser de faire avancer les travaux amorcés les années précédentes .
Ainsi en a-t-il été de la prévention des CMR ( substances cancérigènes-mutagènes-reprotoxiques).
Les enseignants de Physique Chimie, les agents de laboratoire, les PLP de certaines disciplines sont concernés. Toute femme enceinte peut être exposée à ces substances , si des solvants ou des peintures contenant ses substances sont utilisés pendant des travaux dans les établissements .

Le recteur avait refusé également de présider le CHSCT-A depuis presque trois ans, montrant ainsi l’importance qu’il accorde aux conditions de travail des agents placés sous son autorité. Il avait également refusé de publié les avis proposé par les représentants des personnels en CHSCT-A et refusé d’y apporter une réponse.
Cela a amené la FSU l’an passé à saisir l’inspection du travail l’an passé pour non respect de la réglementation et à refuser de siéger au CHSCT début Juin 2018.

L’arrivée d’une nouvelle équipe en charge des ressources humaines, à la rentrée 2018 pourrait permettre la mise en place d’une nouvelle volonté politique en matière SST