La rentrée de janvier, comme cela était prévisible face à la recrudescence de la pandémie et aux décisions très insuffisantes de notre Ministre et du Gouvernement, est très compliquée dans de nombreuses vies scolaires.
Où sont les masques chirurgicaux, auto-tests, capteurs de CO2, purificateurs… ?

Comme lors de chaque vague épidémique, nos missions sont détournées et nos tâches de travail alourdies par le décompte des cas positifs, cas contacts ou l’application des protocoles d’isolement.
Le nombre de cas positifs chez les AED et les CPE s’est multiplié en ce début d’année (la dernière semaine de décembre avant les vacances, tout aussi difficile, aurait dû alerter notre institution…).
La conséquence : des vies scolaires fortement dépeuplées dans lesquelles les « épargnés » du variant Omicron sont sur-sollicités pour assurer l’encadrement des élèves, quand d’autres vies scolaires sont fermées temporairement faute de personnel.

=> Si votre établissement est dans ces situations, remplissez le Registre de Santé et de Sécurité au Travail en cas de difficultés ou de carences et alertez le CHSCT départemental ! (informations sur notre site)

=> Faites-nous connaître la situation de votre établissement en écrivant à infos@versailles.snes.edu et à votre section départementale afin que nous puissions alerter le Rectorat et les DSDEN.

Les « brigades AED Covid », censées pourvoir le remplacement des équipes touchées par le virus ont été un échec faute de candidats.
Le SNES-FSU avait pourtant revendiqué le maintien en poste des AED ayant terminés leur 6 ans d’exercice et des recrutements supplémentaires. Comment attirer des postulants en proposant des contrats à durée très limitée pour un salaire équivalent au SMIC horaire ?
Le Rectorat proposera donc des heures supplémentaires pour les AED exerçant en collège ou des ETP provisoire en lycée (ces heures sont à destination des AEd en poste dans les établissements)

ATTENTION : Si vous devez vous arrêter car testé(e) positif(ve), il faut un arrêt spécifique à télécharger par le médecin sur l’assurance maladie. Un arrêt traditionnel n’est pas valable pour éviter le jour de carence.

Le Gouvernement, à chaque vague du virus, parie que cela sera la dernière et n’anticipe pas les besoins. La crise de recrutement a débuté bien avant la pandémie pour les mêmes raisons mais rien n’a été fait pour ne pas dégrader nos conditions de travail.

C’est en revalorisant nos métiers par une hausse des salaires et un recrutement massif qui éviterait les nombreuses surcharges de travail ou les non remplacements de collègues, que l’ouverture des établissements scolaires, que nous souhaitons, pourrait se faire dans de bonnes conditions. Ce n’est pas le cas !
Toutes et tous en grève jeudi 27 janvier !

Loïc Sanchez, secteur CPE, SNES-FSU Versailles
Courriel : cpe@versailles.snes.edu