Essonne : budgets des collèges

dimanche 12 novembre 2017
par  Snes S2 Essonne

 CDEN du 20 septembre

Un problème de communication, de délais et de méthode.
Le 20 septembre 2017, un CDEN était prévu. D’emblée, les élus FSU ont fait part de leur étonnement en ce qui concerne le fonctionnement de cette instance :
• L’information de la tenue de ce CDEN.
• Les documents nous sont parvenus dans des délais trop courts pour permettre aux représentants de chaque organisation de se rendre disponibles et de préparer sérieusement l’analyse des documents et des points à l’ordre du jour.

En ce qui concerne le groupe de travail du CDEN prévu le 22 septembre à 9h30 sur la sectorisation, nous n’avions reçu aucune convocation malgré nos courriers auxquels le CDEN n’a pas répondu. D’autre part, nous n’avions pas reçu l’ordre du jour de ce groupe de travail et nous ne savions pas quelles situations particulières seraient abordées. La problématique de la sectorisation exige une réflexion approfondie car elle peut être lourde de conséquences sur les personnels et usagers des établissements..

Lors du CDEN de septembre 2016, nous avions déjà souligné ces manquements, et nous nous interrogeons sur les raisons de leur récurrence.

Nous avions adressé un courrier envoyé le 15 septembre pour demander aussi la mise à l’ordre du jour du CDEN du 20 septembre 2017 d’ un point sur la sectorisation des collèges de Villabé et Champcueil. Les personnels du Collège Rosa Parks de Villabé, comme l’a montré la grève unanime du jeudi 7 septembre, s’inquiètent vivement du devenir de leur établissement. Le réexamen de cette situation est donc très urgent.

Les conditions de convocation des élus au CDEN n’ont pas permis ce jour-là d’atteindre le quorum, en conséquence de quoi, les élus FSU ont demandé son report.

A l’avenir, nous espérons ne plus avoir à réitérer ces demandes qui portent sur des points importants au bon fonctionnement du CDEN, et également par respect pour tous les représentants qui y siègent.

 CDEN du 22 septembre

En dehors des représentants en charge de l’éducation au CD, aucun élu du département n’était présent et seules 7 personnes siégeaient (4 représentants syndicaux dont 3 de la FSU, et 3 représentants des associations de parents d’élèves). Le report dans l’urgence du CDEN du 20 septembre pour le 22 septembre n’explique que partiellement cette faible présence des représentants nommés au CDEN .
Il est grand temps de redynamiser cette instance et de lui donner les moyens de devenir un réel lieu de délibération et d’échange … même si elle n’est que consultative.

Le budget a été présenté au pas de charge, en moins d’une heure, un Groupe de Travail Sectorisation étant convoqué à 9 heures ce vendredi 22 septembre.
La DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) pour 2018 est de 7 564 433 Euros soit une hausse de 222 227 Euros. 59 collèges ont une dotation en hausse, 40 en baisse, 2 sont écrêtés à 30 000 Euros (collège Bellevue à Crosnes et Marie-Curie à Etampes) et 1 collège a une dotation inchangée.
L’objectif suivi par le CD dans un cadre budgétaire contraint est de « poursuivre la réduction des crédits non utilisés par certains collèges » tout en souhaitant continuer et « étendre la démarche d’optimisation de la gestion des collèges en engageant plusieurs chantiers de transformation et plus particulièrement en proposant un nouveau mode de calcul de la dotation permettant de dégager des marges de manœuvre, avec un pilotage renforcé du financement départemental ».

Ainsi, l’écrêtement a été calculé sur la base de 2,5 mois du budget de fonctionnement de 2017 en maintenant un montant minimum de dotation à 30 000 Euros pour le budget 2018 alors que la base était de 3/12ème pour le budget 2017. 11 collèges ont reçu une dotation plancher de 30 000 Euros, 18 n’ont pas fait l’objet d’écrêtement depuis 2 ans, 33 ont été écrêtés une fois en deux ans et 49 collèges ont été écrêtés deux fois en deux ans.

La FSU a rappelé que les collèges écrêtés ont le sentiment d’avoir été sanctionnés alors que le CD met en avant l’application de critères et insiste sur le fait qu’il accompagne les établissements qui connaissent des difficultés.
D’autre part, la prise en charge par le CD de l’électricité et du gaz justifie une augmentation de 2 points de la PFRS (Prélèvement forfaitaire de la restauration scolaire) qui passe de 24% à 26 %. La mutualisation des fluides a permis de faire des économies et la FSU a regretté qu’elle ne soit pas encore fléchée dans le service général Activités de l’élève comme cela avait été promis par le CD.

Le budget soumis au vote a donné le résultat suivant : 5 abstentions, 1 contre et 1 pour.


Documents joints

Aperçu des grands axes du budget
Dotation des collèges de l'Essonne
PDF - 25.9 kio