Hauts de Seine : CTSD de bilan de rentrée 2017

samedi 11 novembre 2017
par  Snes S2 Hauts de Seine

La rentrée 2017 a vu les difficultés se multiplier. Le bilan le démontre à nouveau. Vous trouverez ci-dessous la déclaration préalable de la FSU. En pièce jointe, vous pouvez consulter le bilan chiffré de la rentrée pour l’ensemble du département et établissement par établissement. Vous trouverez aussi le bilan pour la rentrée 2016, à des fins de comparaison.

Déclaration préalable du SNES-FSU

Cette rentrée est placée sous le signe des incertitudes, en raison de la multiplication des annonces ministérielles de dernière minute.
La décision de supprimer un certain nombre de contrats aidés a des conséquences préjudiciables sur le fonctionnement des établissements et l’accompagnement des élèves à besoins particuliers.

De nombreuses incertitudes demeurent quant à la mise en place du dispositif « devoirs faits » en collège. De nombreux établissements sont dans l’incapacité de l’assurer, faute de moyens supplémentaires suffisants.

Incertitudes aussi après l’annonce, en pleines vacances de la Toussaint, de la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur. La nomination d’un second professeur principal (sans qu’on sache si des moyens supplémentaires ont été alloués), l’organisation de deux semaines de l’orientation, par exemple, ne peuvent pas s’improviser. Par ailleurs, comment seront recrutés et formés les services civiques censés faire office « d’ambassadeurs » dans les lycées ? On s’étonne enfin de l’absence de mention du rôle des CIO et des psy-EN.

Concernant les conditions de rentrée
L’aggravation de la crise du recrutement se confirme à nouveau. Les tensions s’accentuent dans la plupart des disciplines. Le recours massifs aux contractuels ne peut pas pallier l’absence de véritable politique volontariste pour renforcer l’attractivité du métier.

Une nouvelle fois, l’augmentation de la dotation départementale ne correspond pas à celle des effectifs. On observe une nouvelle dégradation du H/E, notamment dans les collèges REP. Ces derniers ont été contraints d’utiliser leurs marges pour créer des classes. Ils ont dû abandonner des dispositifs pourtant nécessaires à la progression des élèves les plus fragiles. Ce problème récurrent démontre que les effets de seuil liés au calcul des dotations sur la base de 30 élèves par classe, pénalisent ces établissements.
En lycée, les classes de plus de 35 élèves se généralisent. La fin du redoublement en seconde n’a pas été véritablement compensée par des moyens supplémentaires en Première et en Terminale.
Comme l’an dernier, il y a d’importants écarts entre effectifs prévus et effectifs constatés. Alors qu’en 2016, les effectifs en collège avaient baissé de 294, comment expliquer qu’on observe une progression de 283 élèves entre les prévisions et les effectifs constatés ?
En lycée, la différence est moindre mais elle se concentre sur quelques établissements qui ont encore dû ouvrir des classes en juin ou juillet. De plus, la remontée trop tardive des BMP empêche l’affectation de TZR à l’année dès le mois de juillet. En conséquence, en raison de la pénurie de TZR, certaines classes n’ont pas eu tous leurs professeurs à la rentrée.
Globalement les distorsions se concentrent sur quelques bassins : + 69 élèves dans les collèges de Colombes, + 70 au collège André Maurois de Neuilly, - 44 au collège Edouard Vaillant de Gennevilliers.
 


Documents joints

bilan de rentrée 2016
bilan de rentrée 2017