« Muscler le bac », « réduction du nombre d’épreuves terminales à 4 ». A travers quelques formules médiatiques bien senties, JM Blanquer a posé, dès le début du quinquennat, les objectifs de la réforme du bac qu’il entend mener en vue de la session 2021, mais qui aura des conséquences sur l’organisation des enseignements dès 2018. A travers une augmentation du renvoi au local (augmentation de la part dévolue au contrôle continu), c’est bien le bac comme diplôme national, terminal et premier grade universitaire qui est remis en cause. Si une réflexion sur le bac est nécessaire, elle ne doit pas conduire à une augmentation des inégalités.
Au contraire, le bac (et le lycée) doivent être repensés pour en faire de réels outils d’une démocratisation du système éducatif pour l’instant inachevée.
Ce stage permettra de s’informer sur les projets de réformes ministériels, mener la réflexion syndicale sur les contours du bac, échanger sur les actions à mener pour promouvoir une vision ambitieuse de cet examen emblématique.