La réouverture à la mi-septembre de 2 STMG (à Saint-Cloud et à Asnières) est symptomatique des inconséquences de la politique de réduction des moyens et d’une idéologie coupée des réalités du terrain de la part du Rectorat de Versailles et du MEN.

En 2012, du nord au sud de l’académie (Osny 95, Maurepas 78, Sceaux, Clamart 92, Palaiseau 91…) le Snes accompagnait les établissements, les élèves et les parents qui souhaitaient le maintien des filières technologiques. C’était une voie de réussite avérée, une possibilité de poursuites d’études et d’insertion professionnelle.
Avec la réforme et la 1ère indifférenciée, le ministère récupérait encore des moyens en supprimant des postes.

L’arrivée d’effectifs plus importants d’élèves en seconde de lycée général et technologique (+ 5 points selon le DASEN du 92) implique une diversité encore plus grande des publics ; et la nécessaire réouverture de ces sections.
C’est aussi un moyen de revivifier les BTS dont le niveau est reconnu au plan européen.

Le Snes réaffirme la nécessité d’une offre de formations qui n’obère pas les chances des élèves et d’un vrai bilan de la réforme des lycées.