Comme nous vous l’avons indiqué précédemment, le SNES a demandé une audience en urgence auprès du SIEC pour porter la parole des collègues convoqués dans des conditions inacceptables afin de corriger le brevet des collèges.

Lors de cette audience, nous avons obtenu différentes informations et avons exigé que l’ensemble des convocations aberrantes en terme de temps de transports soient revues (voir le communiqué de presse sur notre site)

Les responsables du SIEC se sont engagés à étudier les demandes de révisions d’affectation qui leur étaient parvenues.

Toutefois, la réalité est loin du compte : les réponses que nous venons de recevoir démontrent que le SIEC est complètement dépassé par la situation. En effet, à deux jours du brevet, les demandes prises en compte concernent les collègues « en arrêt de travail » ou ceux qui proposent des noms d’enseignants disposés à les remplacer !

Le SNES continue d’intervenir pour l’ensemble des révisions de convocation qui lui ont été adressées. Un nouveau point est prévu aujourd’hui !

Le SNES condamne vigoureusement cette incurie et appelle les collègues à l’alerter si les copies à corriger sont en nombre déraisonnable ou distribuées au compte-goutte afin de maintenir artificiellement les correcteurs deux jours dans le centre d’examen : suite à nos interventions, des consignes doivent être transmises par le SIEC par courriel aux centres d’examen pour éviter ces dérives.

Enfin, le SNES veillera à ce que soient payés aux correcteurs les frais de déplacement et invite tous les collègues concernés à déposer une demande de remboursement de ces frais au secrétariat du centre d’examen et à lui en envoyer copie.

Marie-Damienne Odent, Michel Vialle, Pascale Boutet, co-secrétaire généraux
Antoine Tardy, Christophe Lucas, responsables académiques collèges.