Après plus d’un mois de mobilisation, où en est-on dans les établissements des Hauts-de-Seine ?

mardi 18 mars 2014
par  Snes S2 Hauts de Seine

L’intersyndicale du 92 vient d’envoyer le communiqué de presse ci dessous à propos de la mobilisation sur la préparation de rentrée 2014 dans le département.

Pour le communiqué complet : voir la pièce jointe

En marge du groupe de travail relatif aux mesures de création/suppression de postes organisé ce jour par la Direction académique des Hauts-de-Seine, les organisations CGT Educ’Action, FNEC FP FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education & SE-UNSA ont fait le point sur la situation dans les établissements des Hauts-de-Seine, après plus d’un mois de mobilisation.

Des dizaines de collèges & lycées des Hauts-de-Seine ont pendant plus d’un mois conduit une grève historique dans ce département, manifestant à trois reprises – chaque fois plus nombreux – au Ministère pour exiger une dotation ministérielle a minima de 2000 heures permettant de maintenir les taux d’encadrement actuels.

Durant cette mobilisation, les personnels avec leurs organisations syndicales ont été systématiquement confrontés, d’une part, à un refus de discussion des autorités hiérarchiques (Recteur, Ministre), d’autre part, à une campagne de désinformation de la Direction académique (communication de chiffres délibérément erronés à destination des parents d’élèves), ce qui est inacceptable.

En dépit de ces blocages, la mobilisation des personnels, des parents & des lycéens a permis d’obtenir plus de 1000 heures (1) de la Direction académique des Hauts-de-Seine, essentiellement dans les établissements qui ont déclenché un mouvement de grève.

Le rapport de force a payé, la grève a payé, l’unité d’action a payé :
c’est l’enseignement de cet intense mois de mobilisation

Néanmoins, de nombreuses inquiétudes subsistent :

• de nombreux établissements n’ont perçu aucune augmentation de leurs moyens horaires ;

• les ajustements de moyens horaires fin juin sont compromis (il ne reste que 258,54 heures sur les 1334 initialement comprises dans la « réserve » départementale) alors que le Recteur a lui-même reconnu, lors du CTA du 10 mars, qu’il sera nécessaire d’ouvrir des classes à la rentrée ;

• la détérioration du taux d’encadrement (H/E) entraîne mécaniquement des mesures de suppression de postes dans les établissements ;

• les moyens de l’éducation prioritaire dans les Hauts de Seine n’ont pas été augmentés.

La détermination des organisations syndicales comme celle des personnels reste intacte : nous ne laisserons pas le potentiel éducatif se détériorer dans le département des Hauts-de-Seine.

(1) 844,95 heures dans les collèges et 230,51 heures dans les lycées – soit un total de 1075,46 heures – ont été officiellement réintroduites dans les établissements des Hauts-de-Seine, depuis le projet initial des dotations horaires globales (DHG) présenté par la Direction académique lors du groupe de travail du 20 janvier dernier.


Documents joints

Communiqué de presse du 17 mars de l'intersyndical