La gestion du dispositif très chaotique entre les trois académies parisiennes (Paris-Créteil-Versailles) a aggravé fortement les choses. La majorité des étudiants admissibles sont parisiens (université ou domicile), or Paris a une capacité d’accueil limitée. Les admissibles se sont souvent trouvés sans affectation, et sans réponse tout l’été.

Les dossiers transmis à Versailles ou Créteil n’ont été traités que très tardivement, le plus souvent après que les admissibles eux-mêmes relancent et contactent les rectorats. A chaque étape et durant tout l’été les sections académiques du SNES n’ont cessé d’alerter et d’intervenir dans les rectorats.

Cette gestion calamiteuse, largement anticipée et dénoncée par le SNES, fait la démonstration de l’inanité de ce dispositif.

Nous sommes loin de l’entrée progressive dans le métier prônée par le Ministre : les étudiants financent eux-mêmes leur formation tout en étant utilisés comme moyens d’enseignement, sont placés une situation très difficile (affectation éloignée, quotité trop importante) qui met en danger leur réussite au concours, sans parler de leur situation financière souvent très tendue...
Dans un contexte de crise du recrutement encore amplifiée, il s’agit d’une irresponsabilité politique aux conséquences potentiellement très importantes.

Le SNES-FSU continue d’exiger des pré-recrtutements, le retour à une véritable année de stage qui permette aux stagiaires de se former au métier (1/3 devant élève et 2/3 de formation).

D’ores et déjà, pour nous permettre d’intervenir auprès des médias et préparer les interventions en direction du Ministère et du Rectorat
nous vous invitons à remplir en ligne l’enquête sur vos conditions de stage et de formation : cela ne prend que quelques minutes.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute question ou problème : s3ver@snes.edu.

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