Nous vous invitons à remplir cette enquête le plus rapidement possible, même de manière incomplète.
L’objectif est d’avoir des informations pour faire un bilan de la rentrée 2012 pour intervenir auprès des autorités et en direction de l’opinion.

Faire du mois de septembre un mois pour l’Education

La rentrée 2012 est, en effet, marquée par les conséquences de la politique de démolition de Sarkozy et de son gouvernement (suppressions d’emplois alors que les effectifs remontent en lycée et collège, réformes du lycée et de la voie technologique, socle commun, crise du remplacement…).

Tout en annonçant refaire de l’Education nationale une priorité et en engageant une concertation sur sa refondation, les actes du gouvernement pour redonner de l’air au système éducatif et améliorer dès cette rentrée les conditions d’études des élèves et de travail de la profession sont restés relativement modestes (décharge de 3h pour les stagiaires, une centaine de postes complémentaires de CPE aux concours, arrêt de la RGPP…), bien loin des mesures d’ampleur et d’urgence qu’imposait la situation (recrutements sur listes complémentaires, conversion d’heures supplémentaires en heures postes, arrêt de la poursuite de la réforme de la voie technologique, aménagement des programmes « infaisables » en lycée, suppression du LPC, arrêt des expérimentations comme celle de la globalisation des horaires en langues vivantes…).

C’est par l’action syndicale des personnels que la question éducative s’est imposée dans le débat public et que des premières avancées, certes insuffisantes, ont été obtenues (abrogation du décret sur l’évaluation, décharge de 3h pour les stagiaires…). Les attentes sont fortes pour obtenir un véritable changement : faire remonter l’état des besoins et des difficultés dans un cadre collectif est une étape déterminante pour peser sur les choix à venir et obtenir des mesures ambitieuses pour l’Ecole, la jeunesse et nos métiers.

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