Yvelines : compte rendu du CTSD créations/suppressions de postes du 30 mars

samedi 7 avril 2012
par  Snes S2 Yvelines

À l’initiative de la FSU, les organisations syndicales avaient unanimement refusé de siéger au CTSD initialement convoqué le 21 mars, pour protester contre le déni de démocratie imposé par le Recteur qui interdisait la mise au vote des suppressions de postes, affichant ainsi un mépris total des textes sur le renouveau du dialogue social pourtant signés par le Gouvernement.

Le CTSD s’est donc finalement tenu le vendredi 30 mars. Lors du Groupe de Travail, les représentants de la FSU étaient intervenus sur la situation d’une centaine d’établissements du département : suppressions de postes pour des excédents minimes, refus de création de postes alors qu’existe dans l’établissement un BMP de 18h dans la discipline, etc. Une douzaine de situations ont pu être débloquées, notamment en trouvant des compléments de service qui évitent les suppressions de postes. Cela n’est certes pas satisfaisant, mais cela a au moins le mérite de préserver des collègues qui, dans certaines disciplines, n’auraient eu aucune possibilité de réaffectation dans des conditions acceptables.

Sur les nombreuses suppressions de postes en STI, les seules réponses apportées par l’Administration évoquaient la baisse des besoins dans telle ou telle filière et renvoyaient explicitement à l’application de la réforme. L’IPR présent a même avoué que les formations nécessaires pour que les collègues s’approprient cette réforme ne pouvaient être mises en place, faute de … formateurs ! Et de déplorer l’absence de TZR en surnombre, car tous les enseignants jusqu’au dernier sont déjà devant élèves… L’internat dit « d’excellence » de Marly continue de bénéficier de moyens hors norme qui viennent s’ajouter aux moyens ordinaires : pour 250 élèves l’an prochain, les moyens accordés seront de 223 heures-poste, 20 temps plein d’AED, 2 CPE, une infirmière et une Assistante Sociale…

Cela fera certainement rêver les établissements ECLAIR qui voient leurs dotations fondre, au prétexte que les résultats des élèves s’y sont améliorés. Contre toute évidence, le Directeur d’Académie soutient que ce dispositif vise à remédier à l’échec scolaire. Nous avons souligné que, loin de cet objectif, le dispositif ne vise qu’à être le cheval de Troie de toutes les déréglementations.


Documents joints

déclaration préalable